OTTAWA — Si, en France, on ne juge pas nécessaire de réviser la «sanguinaire» et «xénophobe» Marseillaise, pourquoi devrait-on modifier ici les paroles du Ô Canada?
C’est un argument qu’a entendu jeudi le comité sénatorial qui se penche sur le projet de loi C-210 visant à rendre plus «inclusive» la model anglaise de l’hymne nationwide du Canada.
Il a été mis de l’avant par Chris Champion, rédacteur du journal historique The Dorchester Assessment, qui a déploré l’approbation «hâtive» de la mesure législative aux Communes.
Le témoin a affirmé devant les sénateurs que les traditions historiques avaient leur significance, et pour faire valoir son level, il a établi un parallèle entre les hymnes français et canadien.
Il a souligné que même si la Marseillaise est un hymne «extrêmement violent, sanguinaire, sexiste, vengeur, xénophobe, raciste», il n’y a pas de débat en France sur une modification des paroles.
Automotive les Français, a dit M. Champion, «savent que si on change un classique, on perd la custom, on perd la tradition».
Le projet de loi C-210 était parrainé par le député libéral Mauril Bélanger, qui s’est éteint en août dernier après son fight contre la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
La mesure législative a été adoptée aux Communes un mois avant le décès de l’élu d’Ottawa, en juillet, et poursuit maintenant son cheminement au Sénat.
Le comité sénatorial qui l’étudie a convenu jeudi que C-210 serait retourné à la chambre haute pour la troisième et dernière lecture.
Le projet de loi prévoit le remplacement de l’extrait «true patriot love in all thy sons command» («un vrai amour de la patrie anime tous tes fils») par «true patriot love in all of us command» («un vrai amour de la patrie nous anime tous»).
La model française de l’hymne n’est pas affectée par ces tendencies.
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