L’organisme Infologis a tenu un rassemblement dans la circonscription de Camille-Laurin le 11& septembre, afin d’inviter les candidats de l’est de Montréal à prendre des engagements en faveur du droit au logement.
L’organisme constate entre autres que le nombre d’appels provenant de locataires de cette circonscription a plus que doublé en cinq ans. Le nombre d’appels a ainsi passé de 289 en 2016-2017 à 632 en 2021-2022 dans Camille-Laurin, et la state of affairs ne serait guère plus reluisante dans les circonscriptions de LaFontaine, Anjou–Louis-Riel et Pointe-aux-Trembles, d’après les chiffres de l’organisme.
«La crise du logement fait qu’il y a plus de hausses de loyer et qu’elles sont plus salées, soutient le responsable des providers juridiques aux locataires à Infologis, Jean-Christophe Bureau. Les gens subissent plus souvent du harcèlement, des tentatives d’éviction et des reprises de logement.»
Selon ce dernier, les recours à la disposition des locataires seraient inefficaces et ne parviendraient pas à protéger les locataires, particulièrement dans les cas des rénovictions.
Si plusieurs options sont possibles pour faire face à ce phénomène, Infologis demande entre autres l’instauration d’un registre des loyers obligatoire et nationwide pour contrôler l’ensemble des loyers dans le marché privé.
Actuellement, un nouveau locataire peut déposer un recours au Tribunal administratif du logement pour faire fixer un loyer, mais il est difficile de prouver quel était le montant qui était payé par le locataire précédent, explique-t-il.
Alors que si c’était un registre obligatoire que les propriétaires devaient remplir, ce serait de l’info publique qu’on pourrait utiliser dans le cadre d’une viewers pour faire fixer le loyer.
Jean-Christophe Bureau, responsable des providers juridiques aux locataires à Infologis
Du côté du marché public, ce serait la development de 50& 000& nouveaux logements sociaux en cinq ans pour l’ensemble du Québec, dont 22& 500& pour la région de Montréal.
«Ça permettrait de loger bien des gens qui n’arrivent pas à se loger décemment avec le marché privé actuels», conclut-il.
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