WASHINGTON — Donald Trump est limpide: il veut des règles de sort «purchase american» dans le programme d’infrastructure qu’il prépare. Mais en se présentant comme un défendeur du protectionnisme, le président désigné américain risque d’aviver les tensions avec d’autres pays.
Les critiques des clauses protectionnistes jugent qu’elles ne font pas que nuire à la concurrence étrangère, mais aussi aux Américains, en faisant grimper les coûts de la development. Cela fait en sorte que les contribuables obtiennent moins de routes et de ponts pour leur argent et que le nombre d’emplois dans le secteur de la development diminue à plus lengthy terme, font-ils valoir.
Mais ces mesures jouissent d’un appui politique considérable et M. Trump a suggéré, lors d’un discours prononcé jeudi soir, qu’il en intégrerait à son projet de dépenses historique de 1000 milliards $ US qu’il exhorte les politiciens à adopter.
«Mon administration va suivre deux règles très simples — acheter des produits américains et embaucher des Américains», a affirmé M. Trump devant une foule en Iowa, où il tenait un rassemblement semblable à ceux de sa campagne électorale.
«Pour les infrastructures, je vais demander au Congrès d’adopter une législation qui produira des nouveaux investissements totalisant 1000 milliards $ US pour les infrastructures américaines qui tombent en ruine, et elles tombent vraiment en ruine. Cela comprend de nouveaux grands projets tant pour nos communautés rurales que pour nos quartiers pauvres, qui ont aussi été oubliés.»
«Et ce faisant, nous allons remettre nos gens — pas les gens d’autres pays — nos gens au travail. Il est temps d’aider les Américains à quitter l’aide sociale et à retourner sur le marché du travail et ils vont vouloir le faire (…) Rebâtir ce pays de la fundamental des Américains, avec des travailleurs américains. Nous allons le faire.»
Son discours faisait écho aux déclarations d’élus des deux grands partis américains, ce qui suggère que la query du protectionnisme pourrait ressurgir lorsque le Congrès tournera son consideration vers l’agenda législatif de M. Trump.
Ce ne serait pas la première fois que cela se produit.
Au beau milieu de la récession de 2009, le Congrès avait inclus des tendencies «purchase american» dans un projet de loi de relance signé par le président américain Barack Obama, ce qui avait entraîné certaines tensions avec le gouvernement canadien. Aux yeux du Canada, de telles règles n’avaient aucun sens dans une économie continentale intégrée où les entreprises ont des activités des deux côtés de la frontière.
Après plusieurs efforts de lobbying, le gouvernement canadien a obtenu certaines restrictions pour le Canada — mais celles-ci ne s’appliquaient pas à tous les programmes d’infrastructures et n’étaient pas valides dans tous les États, en plus d’être temporaires.
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