QUÉBEC — Le temps est à la réflexion dans les cégeps et universités pour mieux prévenir toute violence sexuelle envers les jeunes femmes, particulièrement lors d’activités d’initiation.
C’est du moins la conclusion à laquelle en est arrivée la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, qui se dit très préoccupée par des dérapages à caractère sexuel survenus en septembre dernier dans certaines universités, au cours d’activités d’initiation.
Les instructions d’universités et de cégeps sont donc conviées à participer à quatre journées de réflexion portant sur les meilleures pratiques à mettre en place pour prévenir les violences sexuelles et agir correctement pour aider les victimes lorsqu’elles se produisent.
Ces quatre journées de réflexion auront lieu d’ici le mois de mars dans quatre villes universitaires, Québec, Montréal, Gatineau et Saguenay, a indiqué la ministre David, jeudi, en conférence de presse.
Le however consiste à dégager des consensus dans les establishments d’enseignement supérieur quant aux balises et pratiques communes à privilégier.
Par la suite, la ministre estime qu’elle sera en mesure de fixer des normes nationales, en rédigeant soit une politique-cadre, soit un projet de loi destiné à uniformiser l’encadrement prévu dans le however de prévenir les violences sexuelles au cégep et à l’université et mieux soutenir les victimes en cas d’agression.
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