BAGDAD — Une organisation londonienne qui étudie les frappes aériennes de la coalition américaine contre Daech (le groupe armé État islamique) en Irak dénonce son manque de transparence concernant les victimes civiles.
Les frappes de la coalition américaine sont essentielles aux progrès des forces irakiennes, qui tentent actuellement d’évincer les djihadistes de la ville de Mossoul.
Si les responsables américains font état de 173 victimes civiles depuis le début de la campagne contre Daech à l’été 2014, le groupe Airwars déplore au moins 1500 victimes. L’organisation attribue cet écart à la manière dont on enquête sur les victimes civiles, puisque les évaluations de la coalition sont «opaques (et) improvisées», et qu’elles se fient lourdement aux données récoltées par l’armée.
La coalition a été fréquemment critiquée pour la lenteur des enquêtes concernant les victimes civiles lors de la lutte contre Daech. La coalition a effectué plus de 16 500 sorties contre les djihadistes en Irak et en Syrie depuis le début de l’offensive, il y a plus de deux ans.
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