KHAZER, Irak — Les forces irakiennes et kurdes qui foncent sur la ville de Mossoul se sont immobilisées mardi, au lendemain du début d’une vaste offensive pour essayer de reprendre le dernier véritable bastion de Daech (le groupe armé État islamique) en Irak.
L’offensive s’étirera probablement sur plusieurs semaines, voire quelques mois.
Les lignes de entrance à l’est de Mossoul étaient essentiellement silencieuses mardi, après que les forces kurdes irakiennes aient profité des frappes aériennes de la coalition américaine et d’un imposant barrage d’artillerie pour avancer.
Un colonel des forces kurdes, les peshmergas, a expliqué que ses hommes ont complété leur mission en s’emparant de quelques villages à l’est de Mossoul mardi, et que les forces irakiennes poursuivront maintenant l’offensive.
Un commandant des forces spéciales irakiennes affirme plutôt que ses troupes se sont immobilisées quand les Kurdes ont demandé plus de temps pour atteindre leurs objectifs. Une rencontre entre les commandants kurdes et irakiens est prévue au cours des prochaines heures.
Mossoul, une ville du nord de l’Irak et la deuxième plus grande du pays, abrite une inhabitants de plus d’un million d’habitants, ce qui compliquera la tâche des combattants.
Elle était tombée aux mains de Daech en juin 2014 au terme d’une offensive éclair qui lui avait permis de s’emparer de près du tiers du territoire irakien.
Plus de 25 000 combattants attaquent la ville depuis cinq instructions différentes. Les forces gouvernementales sont composées de soldats d’élite, de combattants kurdes et sunnites, de policiers fédéraux et de miliciens chiites.
Un commandant américain a dit que l’opération se déroule bien et que certains objectifs ont été atteints plus tôt que prévu, en raison d’une résistance plus modeste que ce qui avait été anticipé.
En fin de journée lundi, les forces kurdes avaient repris une dizaine de villages et environ 200 kilomètres carrés de territoire, et s’étaient approchées à environ 30 kilomètres de la ville.
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