Les États-Unis ont servi une rebuffade à son allié de longue date Israël en refusant de s’opposer vendredi à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant l’établissement de nouvelles colonies dans les territoires palestiniens.
Plutôt que d’imposer son veto, comme ils le font habituellement lorsqu’une résolution condamnant Israël est présentée au Conseil de sécurité, les États-Unis se sont abstenus.
L’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Samatha Energy, a lancé un sign pour que les 14 autres membres du Conseil de sécurité approuvent la résolution. La décision américaine a été accueillie par de vifs applaudissements dans la salle de réunion.
La résolution stipule que l’établissement de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 — dont celui de Jérusalem-Est — n’a aucune justification juridique. Elle exige la cessation de «toutes les activités des colonies israéliennes», ajoutant qu’il «est essentiel de sauvegarder la answer des deux États».
En refusant de s’opposer à la résolution, l’administration Obama a fait la sourde oreille aux demandes du président élu Donald Trump.
Le gouvernement israélien avait dit être au courant des intentions des Américains et s’était tourné vers M. Trump dans l’espoir qu’il fasse changer d’avis à l’actuelle administration. Le président élu a rédigé un micro-message sur Twitter, exhortant Barack Obama à bloquer la résolution du Conseil de sécurité.
L’Égypte avait présenté le texte de la résolution devant l’organisme avant de faire marche arrière, mais d’autres membres du Conseil de sécurité ont pris la relève.
Les Américains ont affirmé qu’Israël avait exercé de fortes pressions sur son voisin pour le retrait de la résolution. En représailles, des représentants de l’état hébreu ont accusé M. Obama d’être de mèche avec les Palestiniens, une accusation rejetée par Washington.
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