Journée de grève pour 4000 employés de l’UdeM

Metro Montreal

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Près de 4000 travailleurs et étudiants salariés de l’Université de Montréal ont tenu une journée de grève mercredi afin d’augmenter la pression sur l’employeur dans la conclusion d’une entente de principe, notamment sur la query salariale. Leurs conventions collectives sont échues depuis mai 2015.

Une centaine de personnes se sont réunies sur la Place de la Laurentienne de l’UdeM dès 8h en matinée, avant de se disperser un peu partout sur le campus pour diffuser leur message.

Le Syndicat des étudiantes et étudiants salarié.e.s de l’Université de Montréal (SÉSUM), qui représente les auxiliaires de recherche et d’enseignement, ainsi que les assistants methods, exige un salaire minimal de 15$ de l’heure pour l’ensemble de ses membres.

«En échange d’une hausse de salaire substantielle pour les employés au baccalauréat et les non étudiants, l’université nous a proposé un taux de rémunération distinctive pour les assistants methods, explique Hubert Pineault, porte-parole du syndicat. Ça équivaudrait à une baisse de salaire de près de four$ pour les salariés des cycles supérieurs. C’est inacceptable.»

Pour une éducation de qualité
Le SÉSUM revendique également que le finances et le nombre d’heures alloués aux auxiliaires d’enseignement soient adéquats pour un maintien de la qualité de l’éducation.

«À l’UQAM, on a observé que plus les salaires augmentent, plus les heures des employés diminuent. On veut se prémunir de ça. Sans une aide à l’enseignement suffisante, les professeurs doivent compenser en proposant des travaux et des examens moins exhaustifs et plus courts à corriger», souligne M. Pineault.

Le syndicat souhaite par ailleurs obtenir une voix sur le comité qui gère la distribution du price range réservé à cette fin.

«On a utilisé très peu de moyens de pression jusqu’à présent, c’est la première grève de notre histoire. On est encore ouvert dans le processus de négociation, on veut juste montrer à l’employeur qu’on s’attend à plus, et qu’il y a une grande mobilisation pour la trigger», ajoute M. Pineault.

D’autres organisations, tel que le Syndicat des employés du Vieux-Port de Montréal, un chef de file dans la bataille pour le salaire minimal à 15$, se sont jointes à la manifestation pour démontrer leur appui aux revendications du SÉSUM.

Aucun autre moyen de pression d’envergure n’est prévu à courtroom terme. La prochaine rencontre entre l’Université et le syndicat aura lieu le 7 novembre.

Au second d’écrire ces lignes, l’Université de Montréal n’avait pas répondu à nos demandes d’entrevue.


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