La cas Mondelez ouvre sur le protectionnisme

Metro Montreal

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MONTRÉAL — Le Parti québécois estime qu’il est temps de mettre de l’avant «des mesures plus musclées de nationalisme économique», selon l’expression de son chef, Jean-François Lisée.

M. Lisée a rencontré les médias lundi à Montréal pour commenter la fermeture annoncée de l’usine de fabrication de biscuits Mondelez, dans l’Est de Montréal, fermeture qui avait été confirmée plus tôt dans la journée par la path de l’entreprise lors de rencontres avec des politiciens de tous les niveaux.

M. Lisée a suggéré trois mesures pour protéger les emplois manufacturiers au Québec, soit offrir un soutien financier et fiscal aux employés qui souhaitent reprendre les activités de leur entreprise lorsqu’elle ferme, forcer un remboursement de toute subvention reçue par une entreprise qui ferme ses portes et instaurer une politique d’achats québécois.

Dans ce dernier cas, le chef péquiste a fait valoir que les achats institutionnels en alimentation au Québec — soit ceux effectués par les établissements de santé, des réseaux de l’éducation et de la petite enfance, les providers correctionnels, les municipalités et autres sociétés d’État — s’élèvent à près de 1,four milliard $.

M. Lisée a souligné que l’apparente montée du protectionnisme américain avec l’arrivée de Donald Trump implique une politique plus ferme pour maintenir le secteur manufacturier au Québec. Il a fait valoir que, même avant l’arrivée du nouveau président, les États-Unis se sont dotées d’une politique d’achat américain avec le «Purchase America Act» et que le Québec a tout intérêt à en faire autant, tout en respectant les accords de commerce internationaux.

La fermeture de l’usine de biscuits Mondelez entraînera la perte de 454 emplois dans l’Est de Montréal.


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