Le visage de la faim change, alors que 10% des demandeurs d’aide alimentaire d’urgence ont un emploi. La précarité alimentaire ne se limite plus à certains groupes isolés, mais est éprouvée par de plus en plus de gens issus de milieux diversifiés.
Les demandes sont en hausse de eight% dans le Grand Montréal par rapport à 2015, selon le Bilan-Faim du Grand Montréal publié jeudi. Encore cette année, Moisson Montréal fait appel à la solidarité de la inhabitants pour combler les besoins de la période des Fêtes.
«C’est ensemble que nous arriverons à bâtir le monde dans lequel nous souhaitons vivre, où chacun mangera à sa faim», souligne le directeur de Moisson Montréal, Richard D. Daneau, encourageant les citoyens à faire des dons alors que ceux-ci ne suivent pas la demande.
L’organisation est financée et approvisionnée essentiellement par des dons. Ses opérations, pour remettre mensuellement 1 000 tonnes de denrées, nécessitent la mobilisation de milliers de bénévoles.
Le réseau des Banques alimentaires du Québec, dont fait partie Moisson Montréal, comble près de 1,eight M$ de demandes chaque mois. Un tiers d’entre elles sont pour des enfants.
Comments