La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) dénonce le blocage de contenus journalistiques que Google effectue actuellement sur sa plateforme. Ces checks dureront cinq semaines et sont réalisés afin de simuler les impacts de l’adoption du projet de loi C-18 qui obligerait les géants numériques comme Google ou Meta à indemniser les entreprises de presse pour le partage de leurs contenus journalistiques.
«En testant un blocage de contenu journalistique, Google démontre malheureusement qu’elle accorde plus d’significance à ses bénéfices qu’au droit du public à une info fiable et vérifiée, déclare le président de la FPJQ, Michaël Nguyen, dans un communiqué publié par la Fédération le 23 février. Cette superpuissance numérique se dit ainsi prête à laisser le champ libre au contenu qui désinforme, plutôt que de perdre une infime fraction de ses revenus en versant aux médias des redevances pour du contenu qui lui permet de s’enrichir.»
Selon Google, ce serait, pour l’prompt, moins de four% des personnes utilisant son moteur de recherche et la fonction Uncover sur les appareils Android au Canada qui seraient touchées temporairement.
Le porte-parole de Google, Shay Purdy, précise qu’aucun sort de contenu informatif ne sera épargné, y compris ceux des journaux et des radiodiffuseurs du pays. Il ajoute que Google a été clear dans ses préoccupations face au projet de loi, et précise que l’entreprise demeure déterminée à soutenir un avenir sturdy pour les nouvelles au Canada et à offrir des options qui corrigent le projet de loi C-18.
En mai 2022, plusieurs entreprises médiatiques canadiennes, dont Métro Média, signaient une lettre ouverte visant à amender la pièce législative C-18 pour qu’elle protège davantage les médias émergents, numériques et locaux.
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