Originaire de la côte Est des États-Unis, Damien Chazelle, réalisateur de La La Land, a grandi en n’appréciant pas beaucoup Los Angeles.
À son troisième movie, il a pourtant choisi de produire une lettre d’amour à sa ville d’adoption. «Tu te rends compte que c’est plutôt merveilleux comme endroit quand tu déménages ici, a-t-il reconnu en entrevue avec Métro. Cette ville n’a pas des centaines d’années d’histoire, mais son histoire à elle, je l’adore.»
Un de ses objectifs en tournant la comédie musicale mettant en vedette Emma Stone et Ryan Gosling était de montrer tout ce que Los Angeles a d’distinctive. «Nous passons peu de temps au centre-ville ou près des gratte-ciel [dans le film] parce qu’on peut trouver tout ça dans beaucoup d’autres villes, a-t-il expliqué. Nous voulions nous concentrer sur des choses uniques, comme les autoroutes qui se prolongent à l’infini, le panorama urbain très plat, l’horizon très vaste, certains endroits emblématiques comme l’observatoire Griffith, les palmiers, la couleur du ciel au coucher du soleil. Toutes ces choses qui donnent de la texture à la ville.»
M. Chazelle est conscient que Los Angeles n’a pas la meilleure des réputations, mais cette ville peuplée de gens qui rêvent de faire carrière dans le monde du divertissement le charme totalement.
«On se moque beaucoup de L.A. dans le monde, mais je crois que le côté rêveur de ses habitants devrait être célébré, a-t-il indiqué. Je voulais que mes deux personnages, Mia [Stone] et Sebastian [Gosling], incarnent cette idée voulant que ce n’est pas grave si des rêves sont irréalistes où s’ils ne se sont pas encore réalisés. C’est la poursuite de ces rêves qui donne de la dimension à ces personnages et qui donne de la valeur à cette ville.»
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