NEW YORK — D’un côté, la marijuana soulage les douleurs chroniques et peut aider certains insomniaques à retrouver le sommeil, mais de l’autre côté, elle augmente le risque de devenir schizophrène.
Ces conclusions figurent au rapport d’un comité mandaté par le gouvernement américain, publié jeudi.
Les specialists recommandent qu’une campagne d’informations nationale soit menée afin de permettre à la inhabitants d’en savoir plus sur la marijuana et ses cousins chimiques, y compris les substances actives appelées cannabinoïdes.
Le peu d’informations scientifiques «représente une menace à la santé publique», soulignent les auteurs du rapport de l’académie nationale des sciences, du génie et de la médecine. Les sufferers, les professionnels de la santé et les décideurs publics ont besoin de plus de preuves avant de prendre des décisions éclairées à ce sujet.
La présidente du comité, Marie McCormick, de l’École de santé publique d’Harvard, dit «qu’il n’existe que trop peu d’informations sur les conséquences de la marijuana» pour les consommateurs actuels ou potentiels.
Plusieurs facteurs nuisent aux recherches. Ainsi, si le gouvernement américain a approuvé certains médicaments contenant des ingrédients que l’on retrouve dans la marijuana, il proceed de classer celle-ci comme illégale et impose des restrictions à son utilisation pour la recherche. En conséquence, les scientifiques doivent franchir des obstacles bureaucratiques, un défi que plusieurs qualifient de décourageant, ont noté les auteurs du rapport.
Le rapport a énuméré une centaine de conclusions sur la marijuana en étudiant divers rapports publiés depuis 1999. Le comité a lancé une mise en garde en affirmant que ces conclusions sont fondées sur des liens statistiques entre la consommation et la santé, et non sur des preuves directes.
Le comité indique qu’il existe de fortes preuves démontrant que la marijuana peut calmer les douleurs chroniques et qu’une composante similaire peut diminuer la nausée résultant d’une chimiothérapie. D’autres preuves tendent à démontrer que la drogue peut être efficace pour soigner les spasmes et les raideurs musculaires d’un affected person atteint de la sclérose en plaques.
La consommation de la marijuana a aussi des inconvénients. Parmi ceux-ci, le comité a noté un risque accru de devenir schizophrène ou de souffrir d’un autre hassle psychique.
Les auteurs du rapport rappellent qu’il existe de fortes preuves démontrant que la consommation de marijuana augmente le risque d’accident de la circulation. Toutefois, aucun lien précis n’a été établi entre cette drogue et les accidents de travail, ou même les décès par surdose.
Les preuves semblent aussi démontrer que le poids des nouveau-nés des mères ayant fumé du «pot» est inférieur à la normale.
Il existe aussi des preuves substantielles liant la consommation de marijuana et les problèmes respiratoires, comme la bronchite chronique.
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