OTTAWA — Le tout nouveau programme d’allocations familiales instauré par le gouvernement fédéral n’aurait pas l’influence spectaculaire allégué pour réduire la pauvreté childish.
En instaurant la nouvelle Allocation canadienne pour enfants, plus tôt cette année, les libéraux de Justin Trudeau ont souvent répété que cette mesure, qui remplace trois programmes fédéraux, permettrait de réduire de 40 pour cent les taux de pauvreté des enfants au Canada par rapport aux niveaux de 2013.
Or, des notes internes démontrent que pour arriver à cette estimation, les libéraux ont pris en compte des succès obtenus alors que leur nouveau programme n’existait pas encore.
En fait, selon l’économiste David Macdonald, du Centre canadien de politiques options, ces paperwork internes révèlent que l’Allocation canadienne pour enfants serait responsable d’une baisse de 10 pour cent des taux de pauvreté childish — soit quatre fois moins que ce que proclamaient les libéraux.
Les notes d’info, destinées au ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Jean-Yves Duclos, ont été obtenues par La Presse canadienne grâce à la Loi sur l’accès à l’info. Il a été inconceivable d’obtenir les commentaires du cupboard du ministre Duclos.
Mise en place en juillet, la nouvelle allocation familiale des libéraux, non imposable et calculée en fonction du revenu des ménages, verse en moyenne 2300 $ de plus par année aux familles. Cette mesure, l’une des pierres angulaires de la plateforme électorale libérale en 2015, remplace la Prestation universelle pour la garde d’enfants, la Prestation fiscale canadienne pour enfants et le Supplément de la Prestation nationale pour enfants.
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