MONTRÉAL — À l’heure des bilans de fin d’année, le ministre des Funds Carlos Leitao annonce un allègement fiscal et un réinvestissement en santé, en éducation, de même qu’en développement économique.
En entrevue avec La Presse canadienne, le ministre a dressé un bilan de l’année 2016 qu’il juge satisfaisant.
Il se félicite notamment de la croissance du produit intérieur brut, qu’il chiffre à environ 1,7 pour cent, et de la création de quelque 70 000 emplois.
En ce qui concerne le taux de chômage, qui est à son plus bas en 40 ans, il estime qu’il ne faut pas «minimiser le dynamisme du marché du travail», bien que ce taux historique reflète en partie une baisse de la inhabitants lively.
M. Leitao soutient que cette «très bonne année économique» n’a pas été sans impression sur les comptes publics. Il avance qu’il s’agit de la première fois en 40 ans que les funds de la province se trouvent «en ordre».
Le ministre Leitao et quelques autres membres du cupboard avaient fait ce même exercice rétrospectif à la veille des plus récentes élections partielles. Or, si le scrutin du 5 décembre a laissé la composition de l’Assemblée nationale intacte, le vote libéral y a accusé un recul.
«C’est clair que les élections partielles à mi-mandat envoient toujours un sign dont on peut discuter longuement de la nature», a-t-il lancé avec prudence.
M. Leitao dit toutefois prendre notice que les citoyens qui se sont rendus aux urnes «ont voté pour des partis autres que le nôtre».
«Et donc on va redoubler d’efforts en 2017 pour rappeler à la inhabitants que nous avons remis la maison du Québec en ordre d’un level de vue fiscal», a-t-il ajouté.
À l’approche du Nouvel An, il souligne que la marge de manoeuvre qu’il a ainsi dégagée permettra un réinvestissement dans certains secteurs.
«On ne va pas rouvrir le robinet des dépenses de façon irréfléchie. On va y aller de façon ciblée: en éducation, en santé et en développement économique», a-t-il exposé.
«C’est une grande phantasm de penser que nous pouvons fournir des providers publics que nous voulons tous — santé, éducation — à crédit, a-t-il martelé. Nous n’avons pas coupé les dépenses, nous avons ralenti leur croissance.»
Ces surplus découlant de plusieurs années de «rigueur budgétaire» — et non d’austérité, insiste-t-il — sont également destinés à une réduction du fardeau fiscal des contribuables, comme des entreprises.
L’abolition de la taxe santé, qui entrera en vigueur dès dimanche, représentait notamment 760 tens of millions $ pour les coffres de l’État.
Les sociétés bénéficieront pour leur half d’un allègement fiscal de 56,four hundreds of thousands $ en 2017-2018 grâce à des mesures telles que la réduction de leur taux d’imposition de 11,9 à 11,5 pour cent.
En tournant le regard vers 2017, drive est de constater que la nouvelle année s’amorcera sans entente sur les transferts fédéraux en santé.
Le ministre Leitao croit cependant que celle-ci surviendra au cours des prochaines semaines. La revendication principale du Québec s’articule autour de la half d’Ottawa dans le financement international des soins de santé, qui se chiffre actuellement à 23 pour cent.
«On ne pense pas que ce soit déraisonnable que le gouvernement fédéral s’interact à couvrir 25 pour cent des coûts du système de santé», a précisé M. Leitao.
Il dit également espérer une entente sur dix ans — une query de «prévisibilité». Il rappelle que sept provinces et trois territoires, représentant environ 90 pour cent de la inhabitants canadienne, sont toujours d’avis qu’il faut «négocier un accord à lengthy terme».
Une autre querelle qui devrait s’étendre jusqu’en 2017 est celle des juristes de l’État, qui mènent une grève générale illimitée depuis plus de deux mois. Ce débrayage des notaires et avocats de la fonction publique freine notamment le dépôt de projets de loi.
M. Leitao affirme que les discussions se poursuivent avec leur syndicat, LANEQ, et que leur rencontre plus tôt cette semaine avec le Conseil du trésor s’est somme toute bien déroulée.
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