Les processus ayant mené à l’obtention de mandats de surveillance de journalistes par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sont satisfaisants, selon le rapport de la Fee de la sécurité publique à ce sujet déposé lundi. Cette place a soulevé l’ire de plusieurs députés de l’opposition.
Le maire Denis Coderre avait demandé l’examen des procédures du SPVM au début novembre, suite à la médiatisation de la surveillance du journaliste Patrick Lagacé par le service de police.
«La fee est rassurée et satisfaite des processus existants. Elle n’a pas de recommandations à faire par rapport à l’obtention de mandats de surveillance par le SPVM», a déclaré en conseil municipal Anie Samson, responsable de la sécurité publique au comité exécutif de la Ville de Montréal.
Le rapport suggère toutefois, pour le bien de la fee provinciale sur l’espionnage des journalistes, que les journalistes contribuent à la définition légale de leur métier.
Le conseiller de Projet Montréal, Alex Norris, a tenu à déposer un rapport dissident, estimant que les conclusions de la fee sont rapides, hâtives et complaisantes. «Le rapport ne vaut pas grand-chose. La fee n’a pas consulté une variété de sources, aucun skilled externe. On ne fait que relayer la model du SPVM», a-t-il déploré.
Comments