Alors qu’il était invité à participer à la COP15 de Montréal, le Conseil jeunesse de Montréal dénonce l’absence de la langue française dans les communications entourant cet événement.
Dans une lettre d’opinion, le Conseil jeunesse s’est dit «navré de constater le manque de considération du Secrétariat de la Conference sur la diversité biologique à l’égard de la langue locale».
«Nous reconnaissons que le Secrétariat de la Conference sur la diversité biologique est un organe worldwide et que l’anglais est considéré comme la langue des communications à l’échelle internationale. Or, nous considérons qu’il est de la responsabilité de ce Secrétariat de faire preuve de considération à l’égard de la tradition locale en fournissant notamment des informations traduites dans la langue officielle de la ville hôte, à savoir le français», explique le Conseil jeunesse dans sa lettre.
Remark se fait-il qu’un organisme tel que le Secrétariat de la Conference sur la diversité biologique, qui lutte en faveur de la biodiversité, ne soit pas en mesure de reconnaître la particularité linguistique de la Ville de Montréal, plus grande métropole francophone en Amérique?
Extrait de la lettre d’opinion du Conseil jeunesse de Montréal
Selon l’occasion consultative, les convocations principales et autres invites subséquentes destinées aux members, tout comme le contenu des hyperliens joints dans les courriels, étaient uniquement rédigées en anglais. Même constat pour l’ensemble du website net de l’événement et la grande majorité des visuels sur les lieux.
«Nous considérons également qu’il relève de la responsabilité de la Ville de Montréal de s’assurer qu’un événement d’intérêt public d’une telle ampleur se déroulant sur son territoire soit minimalement accessible aux locutrices et locuteurs du français, seule langue officielle de Montréal», ajoute le Conseil jeunesse.
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