Le Canada n'est pas à l'abri des vagues de haine

Metro Montreal

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TORONTO — Un commentateur politique de renom et ancien conseiller de la Maison-Blanche, Van Jones, estime que le Canada n’est pas à l’abri des tensions sociales, ni de la polarisation entre les électeurs qui a favorisé Donald Trump dans son ascension au pouvoir.

De passage à Toronto mardi soir, le collaborateur du réseau américain CNN a soutenu que des «vagues de haine» sévissaient dans toutes les démocraties occidentales. Tous ceux qui croient que le Canada sera épargné se trompent, a-t-il ajouté.

Les citoyens de la classe moyenne, et particulièrement les Blancs, se sentent mis de côté et réagissent de façon parfois «xénophobe» et «raciste», a-t-il fait valoir.

Après la victoire du républicain Donald Trump aux élections américaines, Van Jones avait dénoncé sur les ondes de CNN l’effet d’un «whitelash» (revers blanc) contre un pays en mutation et aussi contre le président afro-américain sortant, Barack Obama.

L’analyste est en visite dans la métropole ontarienne pour parler de la future présidence de Donald Trump et de ce que celle-ci représente pour les États-Unis et leur voisin du Nord. Il a livré discours à l’ouverture d’un événement organisé par l’Institut Broadbent en soirée.

Van Jones a souligné, peu avant l’événement, que tous, peu importe leur alignement politique, devaient faire preuve de prudence pour que les tensions au sein des sociétés ne se transforment pas en violences.

«Nous sommes bien loin maintenant (du clivage) droite-gauche, a-t-il dit. C’est mal de la half de n’importe quel parti politique de faire des positive factors en dénigrant des groupes sans défense ou des minorités et ensuite de détourner la tête quand la violence arrive.»

Van Jones, qui a été qualifié par le «New York Occasions» de «de vedette de la campagne de 2016», est aussi un fervent défenseur des droits civiques et un entrepreneur.

L’élection de Donald Trump pourrait avoir des conséquences sur le Canada. Le président désigné a notamment menacé de tailler en pièces l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) sans des concessions du Canada. Il a aussi laissé entendre que les États-Unis pourraient se retirer de l’essential accord sur le climat de Paris.


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