Le Japon n’est pas prêt à abandonner le PTP

Metro Montreal

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OTTAWA — Le Japon veut le Canada comme allié dans un fight contre la montée du protectionnisme américain, mais n’est pas prêt à réalimenter ses propres négociations sur une entente commerciale bilatérale avec le Canada, a indiqué l’ambassadeur japonais.

Kenjiro Monji a affirmé que le Japon était encore déterminé à sauver l’entente de libre-échange du Partenariat TransPacifique (PTP) entre douze pays, en dépit des affirmations du président américain désigné Donald Trump de retirer les États-Unis de l’accord. Le Japon espère qu’il est encore attainable de convaincre M. Trump d’appuyer le PTP avant l’inauguration de sa présidence le 20 janvier.

Le Japon et le Canada souhaitent renforcer leurs liens économiques par l’entremise de leur participation au PTP, qui réunirait des pays comptant pour 40 pour cent de l’économie mondiale.

Depuis plusieurs années, le Canada a la volonté d’augmenter ses liens commerciaux avec le Japon, troisième économie en significance au monde, mais les deux pays ont laissé de côté le travail sur un accord bilatéral en 2014 alors que les discussions sur le PTP progressaient.

Mais les propos de M. Trump dans la dernière semaine, selon lesquels il amorcera le retrait des États-Unis du PTP au premier jour de sa présidence, semble avoir sonné l’arrêt de mort de l’entente, automotive les États-Unis comptent pour plus de la moitié du produit intérieur brut des douze membres.

Les règles du PTP dictent que l’entente ne peut être en vigueur que si elle est soutenue par des pays comptant pour 85 pour cent du produit intérieur brut complete des membres — ce qui donne en fait le pouvoir aux États-Unis ou au Japon de briser l’entente.

Malgré tout, M. Monji estime que l’accord n’est pas encore officiellement mort et, que par conséquent, relancer les discussions sur l’Accord de partenariat économique Canada-Japon pourrait envoyer le mauvais sign au président américain désigné.

«Nous n’oublions pas l’Accord de partenariat économique bilatéral, a dit l’ambassadeur en entrevue. Ce n’est pas le bon second pour discuter des ententes bilatérales.»


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