«Le Miroir»: un drame intimiste flirtant avec le film d’enquête

Metro Montreal

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C'est bien Marc Joly-Corcoran.

Jean doit se rendre en Belgique pour récupérer les cendres de sa mère. Elle lui lègue un miroir ancien, mais ce dernier est introuvable et le conjoint de sa mère ne fait rien pour l’aider. Avec le lengthy métrage autofinancé Le Miroir, le Hochelagais Marc Joly-Corcoran s’encourage du décès de sa mère en 2010 et suggest un drame intimiste flirtant avec le movie d’enquête.

Originaire de Repentigny, Marc Joly-Corcoran donne des cours de cinéma à l’Université de Montréal depuis dix ans. C’est à la suite du suicide de sa mère, habitant à l’époque au Luxembourg avec un conjoint plus jeune, que le réalisateur a l’idée d’écrire le scénario du movie, une démarche qu’il perçoit comme une forme de thérapie.

«Michael Haneke, réalisateur de Ruban blanc, disait “Moi, je n’ai pas besoin de psychothérapie, je fais des movies.”», mentionne le cinéaste, sourire en coin.

Après avoir réalisé du courtroom métrage, Marc Joly-Corcoran souhaitait faire un lengthy métrage et même si ce n’était pas nécessairement le premier movie qu’il voulait faire, il a décidé de suivre le conseil qu’il donne à ses étudiants.

«Si vous voulez faire un premier movie, faites quelque selected d’hyperpersonnel. Parlez de quelque selected que vous connaissez et que vous voulez creuser.»

Le Miroir parlait au départ du pardon, mais après plusieurs années d’écriture, M. Joly-Corcoran s’est rendu compte que le vrai thème était la libération et l’émancipation. Tout le reste a déboulé par la suite, d’un level de vue esthétique et narratif.

À l’instar du violon dans le movie Le Violon rouge de François Girard, le miroir dans le lengthy métrage de Marc Joly-Corcoran permet aux spectateurs d’être témoins de plusieurs époques, les flashbacks étant présentés du level de vue de l’antiquité familiale.

Microbudget

Avec sa copine Sandra Munger, Marc Joly-Corcoran a autoproduit Le Miroir avec un price range minuscule de 50 000$, puisqu’aucune establishment publique ne lui a accordé de subvention.

Tous les acteurs ont donc accepté d’être payés en différé. Entièrement tourné au Québec, malgré que la majeure partie du movie se passe en Belgique, Marc Joly-Corcoran a porté une consideration particulière au lieu, «parce que je ne voulais pas que ç’a l’air d’un movie tourné avec 50 000$.»

Treize jours de tournage ont été nécessaires pour produire ce movie, dont la vedette principale est Normand Daneau, que le public a pu voir récemment dans la série Les Mecs avec Alexis Martin et Christian Bégin.

«Il est dans le projet depuis le début et il est très content material du résultat», affirme le réalisateur.

Normand Daneau raconte que la imaginative and prescient distinctive et audacieuse de Marc Joly-Corcoran l’a touché dès leur première rencontre.

Un movie qu’il qualifie de «bouleversant», à l’instar de Bénédicte Décary qui interprète la mère de Jean lorsque ce dernier est encore un enfant.

Cette dernière se nomme Diane, un choix qui n’est pas anodin, puisque cela fait référence au personnage de la chasseresse dans la mythologie romaine.

«Le complexe de Diane en psychologie, ce sont les femmes qui ne sont jamais satisfaites. Qui recherchent toujours chez d’autres hommes, ce qui leur manque.»

Le thème de l’amour prend donc une grande significance dans Le Miroir, un amour dont certains personnages doivent se libérer, automotive il est parfois contrôlant ou malsain.

«Mais, ce n’est tellement pas moi dans vie ! Je suis avec la même fille depuis 25 ans. Je cherche la stabilité et ça va bien. C’est comme si j’avais besoin de foutre le bordel dans la vie d’autres personnes», dit-il en rigolant.

Sortie en salle

Distribué par Filmoption Worldwide, Le Miroir type en salle le 21 mai dans seulement deux cinémas pour le second: le Quartier Latin à Montréal et Le Clap à Québec.

«On espère qu’il y aura un petit buzz, que les gens seront au rendez-vous et que les critiques soient bonnes.»

Si la réaction est constructive, Marc Joly-Corcoran espère que d’autres cinémas présentent son movie dans les prochaines semaines.

Il travaille déjà sur un prochain lengthy métrage, un movie de style qu’il prévoit tourner en anglais. Également documentariste et newbie de science-fiction, il est sur le level de terminer Que le FAN soit avec toi, portant sur des followers québécois de Star Wars.

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