À 11 300 km du Burundi, un pays qu’elle a fui il y a six mois pour des raisons de sécurité, Nshonbo Mawazo s’apprête à goûter son premier Noël québécois.
Cette mère de famille a quitté le continent africain avec ses cinq enfants pour se réfugier au Québec. «J’ai fui la guerre, les tueries, la violence», confie-t-elle.
Elle a trouvé ici la paix. Elle a retrouvé des membres de sa famille et des amis. «C’est un miracle pour moi», soupire-t-elle.
Avec ses enfants âgés entre 5 et 20 ans, elle se prépare à célébrer la fête de la nativité.
«J’ai hâte. C’est une joie pour moi, anticipe-t-elle. C’est une belle fête pour la famille. Nous allons célébrer avec les enfants, la famille, les amis».
Son programme est déjà planifié pour le 25 décembre. «Nous achèterons du poulet, du riz et des légumes pour le repas. Nous irons à la messe. Noël, c’est necessary pour tous les chrétiens», souligne la femme de confession catholique.
Le climat hivernal promet d’ajouter une nouvelle dimension à ce premier Noël en sol québécois. «C’est la première fois que nous voyons de la neige, sourit Nshonbo Mawazo. En Afrique on en voyait seulement à la télé.»
Un avant-goût des fêtes
La famille a eu l’event de se mettre dans l’ambiance lors de la traditionnelle fête de Noël organisée le 10 décembre par le Centre social d’aide aux immigrants (CSAI).
Mandaté pour l’accueil et l’set up à Montréal des réfugiés pris en cost par l’État, l’organisme situé dans l’arrondissement du Sud-Ouest a permis à plus de 140 personnes, dont une cinquantaine d’enfants, de s’amuser lors de cette fête traditionnelle.
On y retrouvait des réfugiés originaires, entre autres, de Syrie, de divers pays d’Afrique et de la Colombie. «Ces familles sont ici depuis moins de huit mois», précise Manon Tombi, chargée de projets au CSAI.
Les enfants ont eu droit à tout un éventail d’activités, incluant une remise de cadeaux effectués par le père Noël.
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