Le prof suppléant de Québec accusé de leurre d’enfants plaidera coupable

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De retour au palais de justice de Québec pour faire face à de nouvelles accusations en matière de délits sexuels en l’endroit de mineurs, lundi, Marc-Olivier Cloutier a refusé son droit à une enquête sur cautionnement. L’enseignant surnuméraire a l’intention de plaider coupable à son prochain passage prévu le mercredi 21 décembre.

Lors de sa troisième comparution en 10 jours, le professeur suppléant de 26 ans a vu 11 cooks d’accusation déposés contre lui. Parmi ceux-ci, on en retrouve huit pour leurre à l’endroit de quatre garçons d’âge mineur, un pour possession de pornographie juvénile, ainsi qu’un chacun pour incitation à des contacts sexuels et agression sexuelle sur une cinquième victime masculine.

Les délits reprochés à Cloutier se sont produits entre l’hiver 2011 et l’été 2016. Les actes ont été posés sur cinq garçons tous âgés de moins de 16 ans au second des faits. Présent les yeux rougis dans le field des accusés, il est resté détenu en attendant la suite des procédures. Le Tribunal lui a signifié une interdiction de communiquer avec les victimes.

Arrêté le eight décembre, d’abord sous des accusations de leurre d’enfants et de possession de pornographie juvénile, le jeune enseignant a vu de nouvelles accusations être portées contre lui en cours d’enquête. Son enquête pour remise en liberté prévue le 15 décembre dernier avait déjà été reportée en raison du dépôt de nouvelles accusations contre lui.

Piégé devant son ordinateur
Rappelons que l’homme dans la mi-vingtaine avait été appréhendé par l’Escouade sur l’exploitation sexuelle des mineurs. Une perquisition menée à son domicile de Sainte-Foy avait permis de découvrir dans son ordinateur personnel plusieurs fichiers et conversations à caractère sexuel impliquant de jeunes garçons.

Cloutier était professeur suppléant en mathématique au niveau secondaire, notamment à la Polyvalente de Charlesbourg. Il a été suspendu de ses fonctions dès le dépôt des accusations par les deux commissions scolaires de Québec (Capitale et Premières-Seigneuries) qui l’employaient.


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