CARACAS, Venezuela — Le gouvernement du Venezuela a vilipendé l’administration sortante de Barack Obama, samedi, pour avoir décidé de prolonger pour une deuxième année une déclaration d’urgence nationale décrétée à l’égard du pays d’Amérique du Sud en crise.
Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Delcy Rodriguez, a déclaré que le décret présidentiel adopté par la Maison-Blanche vendredi met en lumière le legs de «haine» de Barack Obama à l’égard du Venezuela et constitue une «grave violation du droit worldwide».
M. Rodriguez a écrit sur Twitter qu’une telle décision de l’administration américaine ne «fait du sens que considérant l’vanity impériale irrationnelle qui a caractérisé» Barack Obama.
En mars 2015, le président américain a déclaré par décret «l’urgence nationale» au Venezuela. Des sanctions ont par la suite été imposées à l’endroit de sept responsables vénézuéliens qui ont réprimé des manifestations et emprisonné des protestataires au cours d’une obscure d’émeutes qui a fait plus de 40 morts.
En annonçant la décision de reconduire son décret pour un an de plus, vendredi, M. Obama a fait valoir que la state of affairs au Venezuela au chapitre des droits de la personne ne s’est pas améliorée et que la corruption est d’autant plus présente.
La semaine dernière, le gouvernement de Nicolas Maduro a incarcéré trois fervents militants de l’opposition et a ouvert une enquête sur l’ex-candidat à la présidence Henrique Capriles. Celui qui a été dans la course électorale à deux reprises pourrait se voir interdit de se présenter à nouveau.
Samedi, le président Maduro et de hauts officiers ont supervisé des exercices militaires dans le cadre d’une opération déployée partout au pays depuis vendredi visant à dissuader les États-Unis d’éventuellement tenter de renverser le gouvernement socialiste.
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