Les adolescents de St-Hyacinthe demeurent détenus

Metro Montreal

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Les deux adolescents accusés pour un présumé complot de meurtre et d’agression sexuelle visant des élèves de leur école à Saint-Hyacinthe demeureront détenus jusqu’à la fin des procédures les visant.

La Cour a jugé, à l’challenge de leur enquête sur remise en liberté et de deux évaluations psychiatriques, que les adolescents de 14 et 16 ans pouvaient représenter une menace pour la sécurité du public et que leur remise en liberté pourrait aussi avoir pour effet de miner la confiance du public face à la justice.

Les deux jeunes retourneront donc en garde fermée. Ils reviendront devant la Chambre de la jeunesse de la Cour du Québec la semaine prochaine afin de déterminer les dates pour la suite des procédures.

Les deux jeunes font face à un complete de 23 accusations, dont complot pour meurtre, complot pour commettre une agression sexuelle et divers cooks liés à des voies de fait et à des voies de fait armées.

Ils subiront leur procès conjointement puisqu’ils sont coaccusés pour la plupart de cooks.

La Couronne n’a pas demandé à ce qu’ils soient jugés comme des adultes étant donné leur jeune âge, de sorte qu’ils s’exposent à des peines maximales de deux ans de détention.

Il y a, en tout, six victimes alléguées au file, selon les paperwork de la cour.

La procureure de la Couronne au file, Me Véronique Champagne, a indiqué que les mother and father de ces victimes potentielles étaient soulagés de voir que les deux jeunes accusés ne seraient pas remis en liberté.

Me Champagne a dit ne pas s’attendre à des délais indus. Bien que la Chambre de la jeunesse soit également assujettie à l’arrêt Jordan de la Cour suprême, qui impose désormais des délais stricts entre le second de l’arrestation et la fin d’un procès, la juriste a précisé que les choses traînent rarement en longueur dans les causes jeunesse.

Leur enquête sur remise en liberté a toutefois exigé plus de temps qu’à l’habitude: en octobre dernier, le tribunal avait ordonné une deuxième évaluation psychologique plus approfondie des adolescents afin d’évaluer leur risque de dangerosité, évaluation qui avait été recommandée à l’situation d’une évaluation préliminaire réalisée par l’Institut Pinel.

Or, l’une des deux évaluations, celle du jeune de 16 ans, n’était toujours pas complétée à la mi-novembre, ce qui avait forcé un report de deux semaines, soit au 29 novembre, pour l’audition.

Les deux accusés ont été arrêtés le 14 septembre, après que la mère de l’un d’eux eut pris connaissance de leurs intentions sur le réseau social Fb. Ils sont détenus en centre jeunesse depuis cette date.

(Avec la collaboration de Cogeco nouvelles)


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