Les mesures anti-triche limitent la ludothèque de Steam Deck
Bien que l’on soit tous très excités à la venue de Steam Deck dans la famille des « consoles » portables, nous pensons qu’il vaut mieux rentrer dans le détail et révéler les limites que l’on connait déjà, quitte à passer pour des rabat-joie.
Comme nous le mentionnions dans notre article précédent, Steam Deck utilise SteamOS three.zero, un système d’exploitation qui limite déjà en soi les jeux possibles puisqu’il s’agit d’une model de Linux repackagée. Cela étant dit, ce système d’exploitation possède une botte secrète, Proton. Cette fonctionnalité permet en effet d’améliorer la compatibilité des jeux qui ne fonctionnent que sous Home windows et donc d’augmenter la ludothèque de la machine. Mais ce n’est pas encore à 100 % le cas. Pourquoi? À trigger des mesures anti-triche utilisées par les développeurs et les éditeurs.
Le problème, c’est que ces logiciels font partie intégrante d’un grand nombre de jeux populaires. D’après le website ProtonDB, qui regroupe les retours des joueurs utilisant cette fonctionnalité sur leur appareil Linux, près de la moitié des 10 jeux les plus populaires sur Steam en font partie, à savoir : Rainbow Six Siege, Future 2, Apex Legends et PUBG. Tous ces jeux sont par ailleurs disponibles sur consoles, dont certains même sur Change. Comme le mentionne le website PC Gamer, les jeux vont se lancer mais, à trigger des mesures anti-triche, il vous sera unimaginable de vous connecter à des serveurs multijoueur.
Mais Valve se veut rassurant et confirme que Steam Deck sera livré avec une nouvelle model de SteamOS. Le studio travaille aussi à améliorer la compatibilité des jeux Home windows. Par ailleurs, l’appareil étant un PC, Valve confirme que vous pourrez en faire ce que vous voulez et retirer, par exemple, SteamOS pour installer Home windows 11. Certains y songent déjà pour avoir la Change Professional dont ils rêvent…
Steam Deck sera disponible en décembre 2021 à partir de 499 $ pour la model avec 64 Go d’espace de stockage.
Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca
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