Les migrations liées à la pollution, un problème en croissance

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Un phénomène aussi vieux que l’être humain, la migration, est présentement en transformation à trigger de la crise climatique. Métro se penche sur la query.

Par Miguel Velazquez, Metro World Information

La dégradation de l’environnement ne connaît aucune frontière, surtout lorsqu’il s’agit de la air pollution de l’air ou de l’eau. Des specialists estiment que l’une des pires conséquences de ce fait sera les migrations de populations qui en découleront. Un phénomène – déjà enregistré dans certaines villes du monde – qui devient de plus en plus évident.

«Dans de nombreux pays, la qualité de l’air des grandes villes est très mauvaise à trigger de la air pollution créée par les industries et les véhicules», explique Robert McLeman, un professeur au département de géographie et d’études environnementales à l’Université Wilfrid-Laurier, en Ontario. «Dans certaines villes, l’utilisation du charbon dans les centrales électriques et pour le chauffage des maisons augmente encore plus le niveau de air pollution durant les saisons froides et sèches.»

«Les familles dont certains membres ont des problèmes respiratoires chroniques, si elles habitent dans un endroit avec une piètre qualité de l’air, elles pourraient choisir de déménager quelque half où l’air est plus propre. Ils pourraient rester dans une banlieue ou un village situé à l’extérieur des limites du smog, mais ils pourraient aussi émigrer dans un autre pays», ajoute-t-il.

Les exemples de gens qui quittent à trigger de la air pollution abondent dans les grandes villes de la Chine et de l’Inde.

«Ce sont surtout de jeunes familles de professionnels avec de jeunes enfants, qui ont des habiletés transférables d’une entreprise à une autre et des ressources financières pour migrer. J’ai présentement une étudiante qui étudie les migrations internationales de jeunes adultes provenant de New Delhi, où la air pollution de l’air a atteint des niveaux dangereux ces dernières années», dit McLeman.

«Dans une étude que j’ai publiée avec des collègues il y a cinq ans, on a trouvé que la air pollution de l’air et les autres problèmes environnementaux étaient un facteur de motivation pour les jeunes professionnels qui choisissaient de quitter Dhaka pour le Canada.»

«Lorsque les niveaux de air pollution sont élevés, les aînés, les enfants et les personnes asthmatiques ou présentant d’autres problèmes respiratoires peuvent être très malades et requérir des traitements médicaux, voire une hospitalisation», dit le professeur.

L’Organisation mondiale de la santé estime que four,2 tens of millions de personnes meurent chaque année à travers la planète à trigger de la air pollution athmosphérique. La plupart de ces décès ont lieu dans des pays aux revenus moyens ou faibles.

Les personnes pauvres qui vivent dans des ménages trop nombreux et des quartiers trop denses sont plus à risque que les autres, mais n’ont souvent pas les moyens financiers pour migrer.

«Lorsqu’on voit de la migration liée à la air pollution, c’est principalement la classe moyenne et les gens aisés qui sont concernés. Surtout ceux ayant des enfants avec des problèmes respiratoires. Pour eux, c’est une query d’améliorer la santé de leurs enfants», conclut McLeman.

three questions pour Ran Music

Ran Music est professeur d’économie environnementale au collège Yale-NUS, à Singapour

Parlez-nous de ces cas de migration liée à la air pollution.

— Des preuves anecdotiques montrent que les gens aisés et bien formés ont tendance à quitter les villes surpeuplées d’Asie, comme Beijing et Delhi. Quand on a demandé à 9000 habitants de Delhi quels étaient leurs plans pour répondre aux problèmes de air pollution, la réponse la plus fréquente était «déménager». Les compagnies chinoises offrent des primes allant jusqu’à 20% pour convaincre les employés de rester dans des villes polluées.

Est-ce que les villes les plus affectées pourraient s’en remettre?

— La air pollution atmosphérique sévère amène les gens à quitter les régions productives pour des régions moins productives, ce qui réduit leur contribution à la productivité totale du pays. Les gouvernement centraux devraient implanter des contrôles sévères de la air pollution dans ces régions très productives et très polluées, et aussi inciter les employés à se relocaliser dans des endroits où ils peuvent demeurer productifs. La récente politique chinoise de contrôle de la air pollution, soit le «12e Plan quinquennal sur la prévention et le contrôle de la air pollution de l’air dans les régions clés», est un bon exemple. Elle établit des objectifs pour la focus ambiante de particules, avec des objectifs plus sévères pour les régions très polluées et très productives comme Beijing-Tianjin-Hebei. Cette politique incite les employés à déménager vers ces endroits productifs et pollués, ce qui a augmenté le PIB de la Chine de three,6%.

Qu’est-ce que les lecteurs de Métro peuvent faire pour répondre au problème?

— Les lecteurs de Métro pourraient réclamer de leurs gouvernements locaux et centraux qu’ils mettent en place des règles strictes concernant la air pollution, et qu’ils développement des industries peu polluantes dans les secteurs à haut niveau de air pollution et de productivité. Ces politiques pourraient réduire l’exode des personnes éduquées et augmenter le PIB de ces pays.

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