Pour la première fois, la catégorie des jeunes milléniaux (18-24 ans) est la plus écoresponsable, avec un indice de consommation responsable de 67,6% (+6 factors depuis 2014), selon une étude publiée mercredi.
D’après le Baromètre de la consommation responsable qui sonde depuis 2010 les habitudes de consommation d’environ 1000 consommateurs, cette classe d’âge supplante pour la première fois les 45-64 ans et les plus de 65 ans qui ont vu leur rating stagner depuis 2010.
«Ce phénomène pourrait être notamment lié aux efforts de sensibilisation face aux problèmes environnementaux effectués dans les écoles primaires et secondaires», souligne Fabien Durif, directeur de l’Observatoire de la consommation responsable (OCR).
Les milléniaux obtiennent les meilleurs scores dans les domaines dutransport sturdy et la consommation collaborative, et sont ceux qui ont le plus adopté une démarche de réduction de leur consommation. De leur côté, les 25-44 ans dominent pour l’assiduité au compostage, alors que les 65 ans et plus se distinguent en recyclage et en consommation locale.
Écart comportemental
Les consommateurs très écoresponsables (ceux qui ont un indice supérieur à 80 sur 100), ont fortement augmenté depuis deux ans, puisque ils représentent désormais 21,four% de la inhabitants contre 15,7% en 2014. Malgré tout, l’indice général de la consommation responsable au Québec s’est peu amélioré depuis six ans (+2pts).
Palme aux femmes
Même si les hommes ont eu une meilleure development depuis 2010, les femmes continuent d’avoir des comportements de consommation plus écoresponsables. «Elles se distinguent particulièrement sur les comportements de déconsommation (réduction de la consommation) et sur le recyclage (+three,2pts), word le rapport.
Écoblanchiement?
Sale temps pour les produits verts. Selon l’étude, la confiance des consommateurs envers leurs avantages environnementaux est passée de 50% en 2010 à 44% en 2016. Pour les produits équitables, la chute de confiance est encore plus brutale (-14pts durant cette période). «Cette state of affairs n’a pas que ces inconvénients: les résultats indiquent que plus les consommateurs sont confus face aux allégations environnementales qui leur sont communiquées, plus ils se tournent vers les produits locaux», écrit dans le rapport Amélie Guèvremont, chercheure associée à l’OCR.
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