Alors que Montréal connait une chaleur historiquement hâtive, les propriétaires de commerces qui peuvent ouvrir leur terrasse se réjouissent du beau temps.
Seulement ceux qui le peuvent, automotive le règlement dans le Plateau Mont-Royal stipule que les terrasses qui partagent l’espace public (celles installées, par exemple, sur le trottoir) ne pourront pas ouvrir avant demain. D’autres arrondissements, comme LaSalle ou Rosemont–La Petite-Patrie, devront même attendre le 1er mai. Les restaurateurs dont la terrasse fait partie du terrain, eux, célèbrent.
«Ça dure entre cinq et dix jours, mais on a un avantage sur les autres», explique la co-propriétaire du pub Bishop & Bagg, Megan Turcotte. Sa terrasse de la rue Saint-Viateur est ouverte depuis lundi. Si la terrasse est petite à son goût, Mme Turcotte se réjouit de la voir toujours pleine.
À deux cash de rue, le café Olimpico garde quant à lui son espace extérieur ouvert même en hiver. Shiloh Perez, barista senior pour l’établissement, explique qu’elle est populaire toute l’année, surtout quand le soleil se pointe.
Le soleil, c’est l’indicateur d’ouverture pour la terrasse de Monsieur Ricard, situé sur l’avenue du Parc. L’été, les shoppers «se disputent pour la terrasse», confie la barmaid Mona. Puisque plusieurs autres établissements de la rue disposent d’une terrasse semblable, l’avantage business que l’set up donne, bien qu’existant, est légèrement amoindri selon elle.
«L’ADN de la rue Saint-Denis»
Co-propriétaire de l’Esco bar, Sebastien explique en sirotant une bière que les terrasses sont «l’ADN de la rue Saint-Denis», où se situe son établissement. Pour se démarquer, il tente d’être le premier à ouvrir la sienne et prétend avoir réussi l’exploit 19 fois en 19 ans. «Les gens sont les premiers à vouloir sortir», explique-t-il, racontant que les shoppers proposent souvent eux-mêmes d’aider à nettoyer pour accélérer l’ouverture. Il ne voit pas cette année de différence d’achalandage en comparaison à d’autres printemps.
Sur l’avenue Mont-Royal, la plupart des terrasses partagent le trottoir et sont encore fermées. Cela donne «clairement un avantage» au restaurant Le Pontiac, selon sa co-propriétaire Audrey. «Hier soir, c’était plein jusqu’à 23h, les gens ont tellement envie d’être dehors», s’enjaille-t-elle.
Des terrasses pleines, Métro en a constatées beaucoup mercredi. Faisant face à un achalandage particulier, de nombreux propriétaires ont dû nous demander de repasser plus tard, ou nous ont simplement dit qu’ils n’auront pas le temps pour nos questions aujourd’hui.
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