Une enquête montre que les jeunes croient en l’utilité des transports en commun et à la mobilité lively mais leur utilisation est freinée par un manque de fiabilité, de flexibilité des providers et de sécurité.
Ce rapport de la Fondation Suzuki présente les résultats d’une enquête net menée auprès de 1032 étudiants et de de 18 à 25 ans de trois cégeps de la région de Montréal en avril 2018: le Collège Ahuntsic, le Cégep Édouard-Montpetit et le Collège Montmorency.
L’objectif était de mieux comprendre «leurs croyances, perceptions et aspirations face à la mobilité et au type de vie futur». L’enquête a organisé aussi cinq groupes de discussions.
Les résultats mettent en lumière la forte popularité des transports en commun puisque «70% des répondants ont acheté au moins une carte mensuelle dans les 12 mois précédant l’enquête».
Pour 95% de ce groupe d’âge, les transports en commun représentent une réponse aux considérations environnementales et à la décongestion des rues. Toutefois «son utilisation semble affectée par la notion d’un manque de fiabilité (81%) et de flexibilité (64%) des providers».
En effet, ces deux manquements poussent près de la moitié des utilisateurs de bus dans les groupes de discussions à «aspirer à un fashion de mobilité futur reposant sur l’vehicle». Malgré cela, près de la moitié des individuals aux groupes de dialogue désirent que leur futur véhicule soit électrique ou hybride.
«La voiture est unanimement reconnue comme un outil d’accès à l’autonomie, à la flexibilité et à la liberté.» – Étude sur la mobilité de la Fondation Suzuki
Pour le président de Trajectoire Québec, François Pépin, il est compréhensible de voir migrer les jeunes vers l’accès à l’vehicle vu l’état actuel du réseau de transport en commun.
«Augmenter l’offre de service et une meilleure desserte est une answer surtout pour la banlieue. Le centre-ville est necessary mais il faut améliorer le réseau pour les autres locations», souligne-t-il.
Pour résoudre ces problématiques, l’étude recommande d’étendre le réseau de voies prioritaires pour bus sur les artères et autoroutes, notamment en périphérie.
Mais aussi de promouvoir les purposes mobiles d’horaire automotive connaître en temps réel les heures de passages «permet de réduire le sentiment que les providers d’autobus sont peu fiables». D’autant plus que 94% des répondants possèdent un téléphone clever dont 80% avec un forfait de données.
«Cela permettrait d’améliorer la fiabilité des providers, réduire les temps de parcours et de rendre ce mode plus compétitif face à l’vehicle.» – Étude sur la mobilité de la Fondation Suzuki
Concernant la mobilité lively, les members s’accordent à dire qu’elle est «bénéfique pour le bien-être physique et psychological», mais son utilisation est freinée par un «haut sentiment de vulnérabilité face au trafic motorisé, aux agressions et aux circumstances météo».
Il apparaît aussi que les déplacements actifs ne sont pas populaires automotive 89% des répondants «ne se sentent pas en sécurité et se sentent plus vulnérables». Cette sensation d’insécurité est liée au trafic routier et à la météo, explique l’étude.
Pour y remédier, l’étude suggest l’augmentation d’infrastructures cyclables de qualité et la mise en place de stratégies de promotion et d’éducation aux déplacements à vélo visant à augmenter le sentiment de sécurité.
L’auteur du rapport est Jérôme Laviolette, chercheur en transports et changements climatiques, doctorant à la Chaire mobilité à Polytechnique Montréal et invité à la Fondation Suzuki.
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