Une obscure de chaleur intense s’apprête à frapper la métropole.
«La journée de mercredi sera très chaude et humide. Les valeurs d’humidex atteindront 40 ou plus», peut-on lire dans l’alerte émise par Environnement Canada, mardi après-midi.
Questionnée à savoir si elle redoutait une telle obscure de chaleur, la Verdunoise Marie-Nicole Miron répond du tac au tac : «Moi c’est easy, je vais rester chez nous.»
«Même l’air conditionné ce n’est pas suffisant. Je dois me mettre des lingettes d’eau froide dans le cou», poursuit-elle.
À Verdun, les berges, l’accès à l’eau et l’abondance de verdure permet un de réduire le nombre d’îlots de chaleur. Plusieurs citoyens sondés se disent prêts à affronter cette période, particulièrement grâce au fleuve à proximité et aux nombreux jeux d’eau sur le territoire.
Toutefois, plusieurs personnes vulnérables ne peuvent pas se permettre ce luxe.
«Le problème avec ces grandes chaleurs, c’est que ça ne touche pas tout le monde de la même manière», lance Christiane aux abords du Boulevard LaSalle.
«Il y a des gens qui ne peuvent pas descendre sur les berges pour aller dans l’eau ou qui n’ont pas d’air conditionné. Ils font quoi eux?»
Angela, qui vit dans un logement au threee étage, redoute le pire en vue de cette obscure de chaleur.
«Dans mon appartement, parfois j’ai de la difficulté à respirer tellement la chaleur est suffocante. Mais il vaut quand même mieux rester à l’intérieur, au moins on est à l’ombre», mentionne-t-elle.
Un homme qui a préféré garder l’anonymat voit dans ces vagues de chaleur un symptôme d’un mal bien plus grand.
«Moi ce qui m’inquiète, ce ne sont pas les îlots de chaleur, c’est le réchauffement climatique. C’est un suicide collectif, mais les gens gardent le sourire. Moi je crains les grandes chaleurs, mais pas pour moi, pour le Monde», laisse-t-il tomber. &
Le gouvernement du Québec rappelle qu’en période de chaleur, il est necessary de s’hydrater, de se rafraîchir et de réduire les efforts physiques. Les citoyens sont également invités à prendre contact avec leurs proches en perte d’autonomie ou vivant avec des maladies chroniques.
La SPCA de Montréal rappelle quant à elle qu’il ne faut, en aucun cas, laisser un animal seul dans une voiture.
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