Les vétérinaires de Montréal et du Québec sont débordés à l’heure actuelle. Cette problématique existait déjà pour beaucoup d’entre eux avant la pandémie en raison d’un manque de personnel. Toutefois, le nombre d’adoption d’animaux a énormément augmenté depuis. Le temps d’attente pour obtenir un rendez-vous est plus élevé qu’auparavant.
«Déjà avant la pandémie, il y avait une pénurie de personnel dans le milieu vétérinaire, que ce soit du côté des techniciens ou des vétérinaires comme tel», affirme le porte-parole de l’Affiliation des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ) en pratique des petits animaux, Dr Michel Pepin.
Depuis le mois de mars 2020, les gens ont adopté beaucoup de chats et de chiens partout dans la province, ajoute-t-il.
«Les refuges se sont vidés. Les éleveurs ont reçu des réservations des années d’avance. Le commerce en ligne est achalandé comme jamais», mentionne le Dr Pepin.
D’autre half, les mesures sanitaires mises en place par le gouvernement pour freiner la propagation de la COVID-19 ont contribué au ralentissement des providers fournis par les vétérinaires. L’imposition du couvre-feu a raccourci les heures d’ouverture et réduit le nombre de plages disponibles par jour pour une session.
L’impression des mesures sanitaires
Les mesures sanitaires ont fait en sorte que le temps de session a été prolongé énormément, explique le Dr Pepin. Seulement un shopper peut être vu à la fois.
Partout au Québec, les vétérinaires ressentent une pression supplémentaire, qui est causée par une augmentation de leur cost de travail. Beaucoup d’entre eux sont victimes d’épuisement, témoigne-t-il.
De plus, les plus petites cliniques sont très fragiles en cas d’éclosion. De leur côté, les grands centres reçoivent un débordement des cas d’urgence.
Pour toutes ces raisons, les temps d’attente ont été prolongés de façon significative dans l’entièreté des établissements vétérinaires, soutient le porte-parole de l’AMVQ.
De nombreux rendez-vous se font reporter afin de faire de la place pour les animaux en state of affairs d’urgence, dont ceux malades, accidentés, ou pour qui la vie est en hazard.
«Avant, quelqu’un pouvait appeler un lundi et avoir un rendez-vous au courant de la même semaine. Maintenant, c’est prolongé à deux ou trois semaines de temps d’attente et dans certains cas même deux ou trois mois», précise-t-il.
Les gens doivent donc faire preuve de endurance et être indulgents, mais sans pour autant laisser traîner les problèmes, conseille-t-il.
Cliniques de Montréal
À Montréal, les centres de référence sont ouverts 24 heures sur 24. Il est donc potential de s’y rendre en cas d’extrême urgence. Il s’agit d’un avantage pour les propriétaires d’animaux de la ville, selon le Dr Pepin.
Même si la state of affairs est plus intense dans certaines régions, les vétérinaires de la métropole sont aussi très débordés et accusent des retards importants.
«Notre clientèle a décuplé, mais on n’a pas plus de personnel», indique une technicienne de la Clinique médecin vétérinaire de St-Louis, Marie-Claude Benoît.
La state of affairs est très difficile, partage-t-elle. Le temps d’attente pour une prise de rendez-vous est passé d’un jour ou quelques jours à deux ou trois semaines pour cet établissement.
La Clinique vétérinaire St-Denis a aussi de la difficulté à répondre à toute la demande. Dans le passé, il était attainable d’y obtenir un rendez-vous la journée même ou dans les jours suivants. Le temps d’attente est maintenant passé à environ une semaine ou deux, et ce, même si le manque de personnel n’est pas un problème rencontré par cette clinique.
«On a une équipe complète et on est chanceux de ce côté-là. Pour nous, c’est plus l’ajustement aux mesures sanitaires qui fait en sorte que l’on a moins de plages disponibles», partage une vétérinaire de la Clinique vétérinaire St-Denis.
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