Après des consultations auprès de centaines de personnes, les paroles du futur hymne de l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles sont en cours de rédaction. En attendant, les instigateurs du projet veulent former une chorale pour l’interpréter.
Pour inspirer les paroles de l’hymne, une trentaine de consultations ont eu lieu cet automne dans les écoles secondaires de l’arrondissement, auprès d’organismes communautaires, auprès de résidences pour aînés et lors de rencontres publiques, relate le chargé du projet. «On nous parlait beaucoup des activités pratiquées dans l’arrondissement, des lieux emblématiques connus et moins connus, de la nature, de la diversité culturelle», résume Donald Berrigan, coordonnateur au Centre multimédia de l’Est de Montréal.
Les commentaires exprimés ont été colligés dans une synthèse remise à un parolier, en compagnie d’une autre synthèse, de publications historiques celle-là. Le parolier s’encourage actuellement de ces paperwork pour produire une première model des paroles de l’hymne «possiblement d’ici Noël».
Cette model doit ensuite être soumise à la rétroaction des gens consultés. «En fin de compte, ce qu’on veut, c’est un sentiment commun, relier davantage les deux quartiers, pour faire en sorte qu’en dépit des obstacles comme l’autoroute 40 qui nous séparent ou le manque d’axes nord-sud, il y a plus de choses qui nous unissent que de choses qui nous divisent», fait valoir M. Berrigan.
Entre-temps, le Centre multimédia de l’Est et la Société pour la promotion des bienfaits de l’apprentissage de la musique (SOBAM) recherchent de 30 à 40 choristes de tous âges et de toutes expériences pour la Chorale des fêtes du 375e anniversaire de Montréal. Le plan : des auditions le 11 janvier prochain, des répétitions du 18 janvier au 15 février, un enregistrement sonore de l’hymne le 22 février et des prestations dans deux parcs de l’arrondissement les 12 et 26 août.
Selon M. Berrigan, les réactions à l’idée d’un hymne pour l’arrondissement étaient somme toute positives durant les consultations, en dépit d’un sure scepticisme. «Lorsque nous avons terminé la synthèse, nous avons bien vu que pour un second, on pourrait virtuellement faire disparaître l’autoroute 40 l’espace de quelques mois», image-t-il.
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