MONROVIA, Libéria — Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a été accueilli jeudi matin à l’aéroport de Monrovia, au Libéria, par la présidente du pays, Ellen Johnson Sirleaf, au son d’une fanfare militaire.
Les deux cooks de gouvernement ont ensuite défilé devant la garde d’honneur de l’armée libérienne.
Lors de ce premier voyage officiel en Afrique, le premier ministre Trudeau a choisi de se rendre au Libéria, un pays avec lequel le Canada a peu de relations économiques, plutôt que chez un partenaire beaucoup plus influent, l’Afrique du Sud.
Le Libéria a été ravagé par une guerre civile meurtrière pendant plusieurs années. Une mission de maintien de la paix des Nations unies (ONU) y est d’ailleurs toujours déployée.
De plus, une épidémie du virus Ebola a frappé le pays au cours des dernières années.
La présidente Johnson Sirleaf, première femme à avoir été élue à la tête d’un État africain, a été récipiendaire du prix Nobel de la paix en 2011 pour son travail de maintien de la paix après la guerre civile.
En après-midi, jeudi, le premier ministre Trudeau participera à une dialogue publique dont le thème sera le management que peuvent assumer les femmes dans les processus de paix, la sécurité, la gouvernance et le développement sturdy. Il visitera aussi une école de Monrovia, la capitale libérienne.
Le Libéria est l’un des pays africains où l’homosexualité est considérée comme un comportement illégal. M. Trudeau entend s’exprimer lors de son périple africain sur la défense des droits des lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres ou queer (LGBTQ2), notamment lorsqu’il participera au sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui se tiendra à Antananarivo, la capitale de Madagascar.
Le gouvernement canadien entend par ailleurs promouvoir sa promesse de soutenir l’Afrique en matière d’aide au développement.
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