Des dizaines de personnes se sont rassemblées au parc Beaudet, mercredi, afin de souligner la Journée internationale de la paix. Jeunes et moins jeunes se sont relayés devant le public pour lancer un message d’inclusion et d’unité à la inhabitants laurentienne.
L’événement, qui a lieu annuellement depuis de nombreuses années à Saint-Laurent, avait comme slogan «mettre fin au racisme». Élus, résidents et organismes communautaires se sont donc réunis au parc Beaudet, connu également sous le nom de «parc de la paix», pour cette commémoration.
«Le racisme représente l’un des principaux obstacles à la paix», a indiqué d’entrée de jeu la responsable des affaires communautaires de la communauté Bahá’íe de Montréal et membre du comité organisateur de l’événement, Gigi Vidal.
La mairesse suppléante et conseillère d’arrondissement, Vana Nazarian, a ensuite invité les résidents à devenir des acteurs de changement dans leur communauté. Quelque 81% des habitants de Saint-Laurent sont issus de l’immigration ou ont un mum or dad né à l’étranger.
«Nous avons tous un rôle à jouer dans la promotion de la paix, indique-t-elle. Tous les gestes comptent. Il y a tant d’injustices autour du monde […], mais on a la responsabilité de sensibiliser, d’éduquer et parfois même de trouver la paix à l’intérieur de nous-mêmes.»
Des jeunes du Centre communautaire Bon Braveness ont ensuite récité un poème livrant un message d’inclusion, sur une trame musicale. Une minute de silence a également été observée à la fin de l’événement.
L’significance de l’motion
La Journée internationale de la paix a été mise en place par les Nations unies afin de célébrer et de renforcer les idéaux de paix à travers le monde. Une période de 24 heures de non-violence et de cessez-le-feu est observée pour l’event.
Pour les organisateurs de la journée à Saint-Laurent, cet événement est une event chaque année de rappeler à la communauté l’significance d’agir pour renforcer cette paix.
«De faire cet événement, ça nous rappelle un peu qu’il faut commencer par nous-mêmes pour faire la paix, et après le reste va suivre, indique la conseillère pédagogique au Cégep de Saint-Laurent, Ariane Bureau. On veut que ça rebondisse et que ça fasse écho auprès des gens.»
Les événements internationaux de la dernière année, comme la guerre en Ukraine, ajoutent à la pertinence de cette journée, selon Gigi Vidal.
«C’est plus necessary que jamais, indique-t-elle. On proceed d’être proactif pour qu’il proceed d’y avoir de l’harmonie à l’échelle locale, ici à Saint-Laurent.»
Une plaque commémorative est présente au parc Beaudet en hommage à la participation des Canadiens aux missions de paix des Nations unies. C’est à ce monument que le parc doit son surnom de «parc de la paix».
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