Rio de Janeiro a été le théâtre de violentes confrontations entre manifestants et policiers, mardi, alors que les parlementaires de l’État envisagent la mise en oeuvre de mesures d’austérité.
Selon la police militaire brésilienne, les manifestants tiraient des grenades artisanales et des roquettes en path de l’Assemblée législative de l’État de Rio de Janeiro.
Les médias locaux rapportent que les policiers ont pour leur half eu recours à des balles de caoutchouc, de même qu’à du gaz lacrymogène.
Le gaz se serait par ailleurs infiltré jusqu’en chambre, où des élus se sont protégés à l’aide de masques chirurgicaux.
Les affrontements ont eu lieu autour de plusieurs quadrilatères avoisinant le parlement régional. La police militaire affirme que huit de ses membres ont subi des blessures. Le nombre de protestataires blessés est inconnu, mais la Croix-Rouge était sur place pour les soigner, indique le média G1.
Les parlementaires se prononçaient sur des mesures visant à résorber la crise économique, alors que certains fonctionnaires et retraités reçoivent leur salaire avec plusieurs mois de retard, ou ne touchent tout simplement pas leur dû.
Le gouvernement central brésilien est lui aussi aux prises avec d’importants déficits budgétaires alors que la récession s’éternise.
La state of affairs de Rio alimente particulièrement la colère populaire puisque l’État a accueilli les Jeux olympiques il y a quelques mois à peine.
Certains attribuent ces déficits à la corruption latente, qui a mené à une enquête majeure sur plusieurs membres de l’élite politique et de la communauté des affaires.
La femme d’un ex-gouverneur de Rio a par ailleurs été arrêtée mardi dans le cadre de cette enquête. Sergio Cabral, lui-même détenu, est accusé d’avoir empoché des dizaines de hundreds of thousands de dollars américains en blanchissant de l’argent obtenu notamment grâce à de fake contrats.
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