Monsef: le frein à l'avortement est une violence

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OTTAWA — La ministre fédérale de la Situation féminine, Maryam Monsef, estime que tout impediment aux providers de santé reproductive pour les femmes, y compris l’accès à l’avortement, constitue une forme de violence fondée sur le style.

C’est pourquoi son ministère alloue près de 300 000 $ à l’organisme Planning des naissances d’Ottawa pour un projet triennal. Ce projet vise à améliorer les providers destinés aux femmes qui sont brimées dans leurs droits liés à la procréation. Certaines sont forcées de mener à terme une grossesse ou, à l’opposé, de subir un avortement; d’autres ont de la difficulté à obtenir des moyens de contraception.

Pour des femmes qui vivent au sein de communautés marginalisées, ces obstacles peuvent provenir de la famille et des proches, mais aussi du système lui-même.

Dans une entrevue accordée à La Presse canadienne, jeudi, la ministre Monsef n’a pas prononcé le nom de Donald Trump, mais le spectre du président américain flottait dans l’air, alors qu’elle martelait que les droits liés à la procréation, au Canada et ailleurs dans le monde, font partie intégrante de l’égalité entre les sexes.

La nouvelle ministre de la Situation féminine a soutenu que son gouvernement croit toujours au libre accès des femmes aux divers providers de santé reproductive, ici et ailleurs dans le monde.

La subvention versée à Planning des naissances d’Ottawa, qui n’est pas une clinique, permettra à l’organisme d’élaborer un protocole spécifique pour les fournisseurs de providers de santé reproductive qui accueillent des femmes victimes de violence.


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