Plusieurs associations et organismes environnementaux du Québec invitent la Ville de Montréal à sortir le gaz naturel des bâtiments afin d’accélérer la transition énergétique du secteur et pour respecter les cibles climatiques préétablies. Ces associations et organismes ont publié plusieurs rapports faisant état de la state of affairs dans le secteur du bâtiment de la province.
Notons que le secteur du bâtiment (résidentiel, business et institutionnel) est le troisième le plus émetteur de GES au Québec. L’utilisation du gaz de supply fossile dans les bâtiments est responsable de 6% des émissions sur le territoire.
«La crise climatique exige& de sortir rapidement le gaz des bâtiments partout au Québec. Pour y parvenir, Montréal et les autres villes ne doivent pas tomber dans le piège des fausses options, comme le gaz naturel renouvelable ou la biénergie au gaz, qui entraîneraient un verrouillage carbone pendant de nombreuses années, affirme le responsable de la campagne Climat-Énergie à Greenpeace Canada, Patrick Bonin. Pour être réellement zéro émission, les municipalités doivent aussi viser tous les équipements au gaz, incluant les cuisinières, les chauffe-eau et les foyers.»
Nous nous réjouissons du chemin que dessine Montréal, et, espérons-le, bientôt d’autres municipalités, afin que nous continuions collectivement à sortir des énergies fossiles.
Patricia Clermont, coordonnatrice de l’Affiliation québécoise des médecins pour l’environnement (AQME)
Dans ce contexte, la Ville tient des audiences dans le cadre de la session sur la Feuille de route pour des bâtiments montréalais zéro émission dès 2040. Cela fait de Montréal la première ville du Québec à tenir une session dans le however de réglementer les émissions de gaz à effet de serre dans les bâtiments. La métropole exigera que tous les nouveaux bâtiments soient zéro émission dès 2025.
Plusieurs de ces organisations environnementales ont tenu à présenter des mémoires dans le cadre de la session de la Ville. Leurs recommandations visent à bonifier la Feuille de route et à favoriser l’adoption d’une réglementation qui fermera la porte aux «fausses options» pouvant nuire à l’atteinte de l’objectif collectif de bâtiments zéro émission à l’horizon de 2040.& & &
Un récent& rapport de recherche& du Centre québécois du droit de l’environnement démontre d’ailleurs que les municipalités québécoises ont la compétence et le pouvoir d’agir dans la décarbonation des bâtiments afin de participer à la lutte contre les changements climatiques.&
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