Montréal remporte le prix citron pour l’attente aux urgences

Metro Montreal

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La endurance ne semble pas avoir de limite si on se fie au temps d’attente dans les urgences du Québec, particulièrement dans celles des hôpitaux de Montréal. La durée médiane de séjour pour les sufferers de la métropole ne cesse de grimper depuis quelques années. En 2022, elle était estimée à 6 heures et 36 minutes.

Montréal remporte le «prix citron» en 2022, ayant sur son territoire les trois centres d’urgence où le temps médian de séjour est le plus élevé de la province, dévoile la dernière étude de l’Institut économique de Montréal (IEDM).

Un affected person qui se présente à l’urgence de l’Hôpital en santé mentale Albert-Prévost y séjournera pendant 10& heures et 15& minutes. Cette période est réduite à 9& heures et 55& minutes s’il passe plutôt les portes de la salle d’urgence de l’Hôpital Royal Victoria. Quant au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), ce temps est estimé à eight& heures et 44 minutes.

Ces deux derniers établissements figuraient dans ce même palmarès en 2018.

Palmarès des cinq salles d’urgence dont les durées médianes de séjour (DMS) sont les plus longues en 2022 Supply& : IEDM

Une tendance provinciale

Le gonflement du temps d’attente dans les salles d’urgence n’est pas propre à Montréal. Une analyse des cinq dernières années réalisée par l’économiste et autrice de l’étude, Emmanuelle B. Faubert, montre que la state of affairs se dégrade un peu partout au Québec. Il s’agit d’une «tendance qui précède la pandémie», souligne-t-elle.

Entre 2018 et 2022, la durée médiane de séjour a augmenté de 40& minutes, passant de four& heures et 31& minutes à 5& heures et 11& minutes à l’échelle de la province. Pour les sufferers sur civière, cette hausse s’élève à 2& heures et eight& minutes en quatre ans.

Sur ce dernier level, une autre donnée préoccupante est soulevée par l’économiste: l’année dernière, près de 210& 000& sufferers ont dû attendre sur une civière pendant plus de 24& heures. Ce constat toucherait le quart des sufferers en salle d’urgence et équivaut à une augmentation de 50% depuis 2018.

Mme& B.& Faubert se garde toutefois de pointer du doigt l’inefficacité seule des salles d’urgence. «C’est une conséquence de l’inefficacité généralisée dans le système hospitalier, soutient-elle. En effet, bien des sufferers restent sur des civières aux urgences en attendant de pouvoir être transférés aux différents départements hospitaliers, alors que leur état stabilisé ne requiert plus de soins d’urgence.»

Face à l’encombrement des salles d’urgence, les sufferers peuvent se tourner vers un médecin de famille – notamment par le biais du guichet d’accès à un médecin de famille – ou appeler la ligne téléphonique Information-Santé. Deux options qui ne suffisent pas à pallier la state of affairs, selon Mme B. Faubert. D’autres avenues seraient à explorer selon elle, comme la télémédecine ou encore les mini-hôpitaux privés.

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