ANTANANARIVO, Madagascar — Justin Trudeau a profité de sa tribune au Sommet de la Francophonie, à Madagascar, pour évoquer le décès de Fidel Castro, qu’il a qualifié «d’ami de longue date du Canada et de (sa) famille».
Le premier ministe a salué les liens «forts» entre le Canada et Cuba et transmis ses condoléances tant aux proches de l’ex-président cubain qu’à son peuple.
Dans une déclaration écrite qu’il a fait paraître quelques instants plus tard, M. Trudeau a poussé la observe, affirmant avoir appris la mort du révolutionnaire «avec une profonde tristesse», saluant les progrès réalisés en éducation et en soins de santé lorsque le pays était sous sa gouverne.
S’il a concédé qu’il s’agissait «d’une determine controversée», il a néanmoins soutenu que tous «reconnaissaient son amour et son dévouement immenses envers le peuple cubain».
M. Trudeau a justement conclu une visite à Cuba il y a dix jours, où il a rencontré l’actuel président cubain Raul Castro, mais n’a pu voir son frère Fidel en raison de son état de santé fragile.
Le père de Justin Trudeau, Pierre Elliott, avait tissé une relation très proche avec Fidel Castro, qu’il considérait comme un ami.
Un des candidats à la path du Parti conservateur du Canada, Maxime Bernier, s’est dit scandalisé par la réaction du premier ministre canadien.
«Je n’arrive pas à croire que notre (premier ministre) exprime une ‘profonde tristesse’ et considère comme un ‘ami’ un dictateur méprisable qui a tué et emprisonné des milliers d’innocents et exilé plus d’un million de personnes et qui a gardé son pays pauvre avec ses politiques communistes absurdes, a brimé la liberté d’expression, a persécuté les homosexuels», a-t-il affirmé sur son compte Twitter.
M. Bernier a conclu sa réaction d’un «c’est révoltant».
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