TORONTO — Netflix investit de manière «substantielle» dans des productions cinématographiques et télévisuelles au Canada et ne devrait pas être réglementé, a soutenu le service de télévision en flux continu dans le cadre de la session publique lancée par Patrimoine canadien sur le contenu native à l’ère du numérique.
Le service a déposé un mémoire à ce sujet, jeudi, devant le comité du Patrimoine canadien.
Dans un entretien téléphonique, la vice-présidente au contenu de Netflix, Elizabeth Bradley, a expliqué que l’entreprise souhaitait continuer d’investir de la même façon dans le contenu au Canada et non pas dans un système comme celui auquel sont soumis les diffuseurs canadiens, «où il y a une réglementation et des sommes à verser dans le Fonds (canadien des médias)».
Si Netflix était soumis à la Loi sur la radiodiffusion, il aurait des obligations de financement de contenu canadien, ce que souhaitent certains producteurs.
D’autres producteurs appuient cependant Netflix, soulignant que ses investissements au Canada ont amélioré la qualité et la diffusion de contenu produit ici.
La directrice de la programmation de CBC Tv, Sally Catto, a ainsi déclaré par communiqué que le partenariat du diffuseur avec Netflix pour les séries «Alias Grace» et «Anne» avait permis à ces deux «remarquables variations canadiennes» d’être tournées avec des budgets plus élevés qu’il n’aurait autrement été potential.
«Anne» est une nouvelle model d’«Anne la maison aux pignons verts» qui sera diffusée simultanément à CBC au Canada et sur Netflix à l’étranger. La minisérie «Alias Grace», inspirée d’un roman de Margaret Atwood et scénarisée par Sarah Polley, sera diffusée de la même façon.
Netflix affirme qu’en 2016 seulement, le service a versé des centaines de hundreds of thousands de dollars pour du contenu unique produit au Canada.
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