Alors que chaque match de cette finale devient de plus en plus décisif, les partisans se rassemblent toujours sur l’avenue des Canadiens-de-Montréal pour soutenir l’équipe qui joue à Tampa Bay, ce soir.
À 20h, ils étaient un peu plus de 200 personnes.
Pierre, originaire du Lac-Saint-Jean et Pierre de Longueuil, se sont vêtus de la plus belle des manières: deux smokings à l’effigie du Canadien.
«On est des vrais followers extravagants. Ce soir, c’est tout ou rien», expliquent-ils.
Les deux compères restent confiants pour une victoire finale du CH mais ils précisent qu’il faut prendre chaque recreation une à une.
«Three-1 c’est encore faisable. On l’a vu contre Toronto. Faut juste s’unir et imposer notre fashion. Le premier qui marque dans ces matchs a 80% de gagner. On l’a vu au dernier match», soulignent les deux Pierre.
Gestion des avantages numériques, efficiency de Carey Worth et nombre de pénalités subies sont les trois ingrédients qui vont déterminer la victoire ou la défaite, prédisent-ils.
Les deux Pierre voient la victoire du bleu-blanc-rouge ce soir par la marque de 2-1 ou 2-Zero.
Mathieu et sa mère Francine, seront présents au Centre Bell pour visionner le match sur les écrans géants.
«Je suis-là ce soir parce que j’y crois encore et pouvoir regarder le match au Centre Bell, c’est mieux que n’importe où», explique Mathieu, qui était déjà présent lors des deux matchs contre les Golden Knights de Vegas.
Francine, y croit aussi mais ne «miserait pas sa maison» sur une victoire finale. Elle aimerait toutefois se faire impressionner parce que cette équipe cette année est «surprenante».
Mathieu ajoute que c’est la probability de sa génération de voir le Canadien être sacré. Les aînés ont le privilège de conter les succès passés mais depuis 28 ans le CH n’inscrit pas son nom sur la coupe.
En effet, Francine témoigne avoir vécu de nombreux sacres mais depuis l’enlargement des équipes et des budgets dans la ligue, ces moments se font rares.
De plus, le duo mère-fils soutient que le parcours de cette année est exceptionnel. «Il y a une magie qui se dégage, en plus avec ce contexte pandémique, l’accession le soir de la fête de la Saint-Jean-Baptiste et être face aux champions en titre, c’est exceptionnel.»
Vaccination sur place
Comme à chaque match, des centres de vaccination temporaires sont érigés aux abords du Centre Bell pour les partisans.
À 19h, 68 doses ont été administrées. La cheffe d’équipe présente précise que ce style d’événement permet de fournir environ 100 doses.
Adultes ou jeunes ont profité de l’event pour venir chercher leur deuxième dose. La cheffe d’équipe s’est même dite shock de voir des jeunes venir se faire administrer la première dose.
Si le CH type victorieux, l’opération sera renouvelée.
Lors des matchs précédents des Canadiens, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a fait utilization d’irritants chimiques afin de contrôler les débordements au centre-ville. Certains partisans présents sur place pour célébrer en ont subi les répercussions sans avoir commis de gestes répréhensibles, plaident-ils.
Selon les témoins sondés, les brokers du SPVM n’émettent aucun avertissement avant d’expédier les irritants. Du moins, s’ils le font, il est unattainable de les entendre en raison du bruit des célébrations, ou de la distance à laquelle ils se trouvent.
«On voulait juste voir à quoi les célébrations ressemblaient, raconte Danny. En descendant la rue Stanley, près de René-Lévesque, les policiers ont commencé à tirer à une centaine de mètres de nous. Une fumée épaisse nous a enveloppés. Ça me semble un peu abusif comme méthode, parce qu’où j’étais, les gens étaient de bonne humeur, je ne voyais aucun incident criminel», souligne Danny.
C’est pour contrer les débordements que le SPVM fait l’utilization d’irritants chimiques. Avec un fusil, ils expédient une giant fumée qui se répand largement et rapidement. L’objectif, selon la police, est easy: disperser les groupuscules récalcitrants.
Ce soir, les forces de police sont conséquentes par rapport aux personnes sur place.
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