10 jeux vidéo qui m’ont laissé une mauvaise impression
Cette année, cela va faire 30 ans que je joue aux jeux vidéo. Tout a commencé avec Tetris sur Recreation Boy. Depuis, j’en ai fait mes études et mon métier. J’ai joué à des centaines de jeux, j’ai été collectionneur acharné (700 jeux et plus de 90 consoles à mon apogée). On peut donc dire que j’ai vu et arpenté de nombreux mondes virtuels. Beaucoup m’ont laissé de bons souvenirs (auxquels je m’intéresserai plus tard), mais d’autres m’ont déçu au plus haut level. Retour sur des achats que je regrette.
Remaining Fantasy XII (PlayStation 2, 2007)
Je suis un inconditionnel de Final Fantasy. Depuis que j’ai découvert la série avec l’épisode VII sur PC (eh oui, joueur européen ici), je n’ai plus décroché. Au début des années 2000, j’étais à l’affut de la moindre info sur la série. Lorsque j’ai su que Yasumi Matsuno était en cost du douzième épisode, j’étais ravi. On parle quand même de monsieur Final Fantasy Tactics et Vagrant Story. Puis plus le temps avance, plus le développement traîne en longueur. Jusqu’au second où je lis dans le journal Gameplay RPG que Matsuno est parti pour « des raisons de santé ». En plein milieu de développement? Alors que le jeu est en retard? Mais bien sûr! J’étais quand même toujours hypé.
J’ai donc acheté Remaining Fantasy XII, sur PlayStation 2, le jour de la sortie soit le 23 février 2007 en France. Quelle déception! Je me souviens encore de mon incompréhension totale face à ce système de jeu bancal. Un MMO avec une équipe de trois et hors ligne. Mais surtout un scénario pompé sur Star Wars (qu’on ne me parle pas d’hommage) et alambiqué sans aucune raison. Bref, on despatched que le départ de Matsuno a eu des répercussions sur l’ensemble. Heureusement, la model The Zodiac Age, parue en 2017 sur PS4 puis plus tard sur PC, Change et Xbox One, corrige beaucoup de choses mais pas tout malheureusement. On passe d’un mauvais jeu à un jeu satisfactory.
God of Conflict (PlayStation four, 2018)
Débutée sur PlayStation 2, la série God of War a su se faire un nom notamment avec sa violence graphique sans aucune censure (l’arrachage de tête dans le III) et son gameplay fait de combats de démons et de séquences cinématiques impressionnantes. J’étais donc content material mais sans plus à l’annonce du nouveau volet qui prenait place dans des terres nordiques et qui troquerait la mythologie grecque pour la mythologie nordique.
Puis vient le second de tester le jeu pour Jeux.ca. La douche est aussi froide que le lac des Neufs. Ce qui m’a déçu ici c’est le passage du beat’em up décérébré à l’motion tactique et stratégique que l’on voit dans la série des Souls. Et qu’on me drive à avoir de l’empathie pour un mioche que je ne connais pas est tout aussi intolerable.
Infinite Undiscovery (Xbox 360, 2008)
Toujours dans mes lectures de magazines, je découvre en 2007 l’existence d’Infinite Undiscovery dans Position Enjoying Recreation. Ce dernier le décrit comme le bébé de Yoshiharu Gotanda, le père de Tales of Phantasia, mon jeu vidéo préféré. Le concepteur y travaillait apparemment depuis plus de dix ans. Naturellement, je l’attends avec impatience.
Vient le jour J en 2008. Encore un bon jeu sur papier, mais qui se révèle être une fausse bonne idée. Le problème? Le jeu est en temps réel. Tout le temps. Même dans les menus, à l’picture d’un MMO. Donc si on veut se soigner et prendre une potion, on risque de se faire tuer par le monstre le temps de naviguer dans l’interface. Frustrant et inutile. Rajoutons un scénario en carton et un doublage anglais auquel on aurait dû ajouter de l’auto-tune, au moins ça aurait été marrant. Un beau gâchis.
Tony Hawk’s Proving Floor (PlayStation three et Xbox 360, 2007)
Oui je joue à beaucoup de RPG surtout des JRPG mais pas seulement. J’aime les jeux de skateboard aussi. Surtout la série des Tony Hawk’s Professional Skater. C’est quand même grâce à elle que j’ai commencé ce sport. Du premier, jusqu’à Proving Floor, j’ai répondu présent. Eh bas, tabarouette!
Alors qu’Digital Arts nous avait offert Skate un mois avant avec son lot de nouveautés, Tony Hawk’s Proving Floor restait le même que les épisodes d’avant. La déception fut grande et longue puisqu’il faudra attendre 2020 et la sortie de Tony Hawk’s Pro Skater 1+2 pour revivre les mêmes sensations qu’à l’époque.
Legend of Dragoon (PlayStation, 2001)
La PlayStation est LA console des JRPG. La fin des années 90 et le début des années 2000 a été une période faste pour les développeurs japonais. Ils passaient d’un format analogique donc réducteur, la cartouche, à un format optique avec lequel ils pouvaient laisser exploser leur créativité. On a eu d’excellentes surprises. Et on a eu des étrons comme Legend of Dragoon. Est-ce un JRPG ou un jeu de rythme, je me le demande encore. Si je veux mesurer mes réflexes, je joue à Dance Dance Revolution ou un jeu Bemani, pas à un JRPG.
Wild ARMs 2 (PlayStation, 2000)
Quand on dit que la musique contribue à 50 % de l’immersion, c’est vrai. Je rajouterai qu’une mauvaise bande-son peut tuer le plaisir de jeu en un clin d’œil. C’est mon seul grief vis-à-vis de ce Wild ARMs et après avoir réécouté la musique des combats pour écrire ce texte, je suis de nouveau parcouru de frissons mais pas les bons. Le premier est un jeu exceptionnel qui a certes vieilli. Mais à l’époque (1997), ça allait. Trois ans plus tard, après l’arrivée de jeux comme Remaining Fantasy VIII, Grandia, ou encore Suikoden, les graphismes de Wild ARMs 2 sont dur à regarder.
The Legend of Zelda: Breath of the Wild (Change et Wii U, 2017)
Qui a dit qu’il fallait changer la formule? Pas moi en tout cas. Je me souviens encore de ce sentiment d’incompréhension qui s’est vite transformé en déception. On begin le jeu, on récupère les trois outils qui vont nous servir pendant tout le jeu et on est parti. Quatre donjons et un monde ouvert vide plus tard, et le jeu est fini. Et ne me lancez pas sur la durabilité des armes. Le pire ce n’est pas le désappointement engendré par ce jeu, c’est qu’il va y avoir une suite qui va à coup sûr reprendre la même recette avec les mêmes ingrédients.
The Legend of Zelda: The Wind Waker (GameCube, 2001)
Voici ce que m’encourage ce Zelda. Comme beaucoup de monde, j’ai été surpris et déçu par l’annonce de la nouvelle course artistique alors qu’une démo montrant un Hyperlink adulte se battant avec Ganondorf avait été présentée peu de temps avant. Mais laissons sa probability au produit, n’est-ce pas? On va rester poli mais quelle purge! De la première mission furtive qui ne pardonne aucun faux-pas à la recherche des morceaux de triforce inconceivable sans answer, quelle horreur. Apparemment la model Wii U corrige le tir, mais je ne me ferai pas avoir deux fois.
Parasite Eve II (PlayStation, 2000)
Après un premier volet exceptionnel dpté d’un système de fight qui préfigurait celui de l’wonderful mais néanmoins difficile Vagrant Story, Parasite Eve revient avec un épisode orienté motion. Pas de problème avec ça. Par contre, là où ça devient dérangeant c’est quand les contrôles sont ceux de Resident Evil. Quelle horreur, mais surtout quelle déception. Remark les développeurs ont-ils pu se dire que c’était une bonne idée alors que dans le premier ça fonctionnait très bien? Je n’ai pas la réponse à cette query.
The Final of Us (PlayStation three, 2013)
Probablement le jeu le plus hypé de la génération PS3/Xbox 360 et quel désastre. Après une première demie heure exceptionnelle, c’est la descente aux enfers. En 2013, je me disais surtout : « Encore un jeu avec des zombies… » À l’époque on ne voyait que ça. De là à me dire que c’était de la paresse de la half des développeurs, il n’y a qu’un pas, que je franchis sans problème. Mais si c’était ça, le pire. Manette en important, c’est encore plus atroce. On est censé être discret et pourtant Ellie courtroom dans tous les sens sans se faire repérer et toi, au moindre fake pas, tout le monde te saute dessus et Ellie te regarde mourir (un peu comme dans…). Le système de crafting pas au level. Ah oui et encore une fois on veut que je m’attache à une gamine intolerable qui est toujours dans mes pattes dans le jeu? Ouais. Non. Et pourtant, la suite est exceptionnelle.
Mentions honorables
- Baldur’s Gate
- Icewind Dale
- Last Fantasy XV sans les DLC
- Dragon Ball Z Hyper Dimension
- The Legend of Zelda Skyward Sword
- Metroid Different M
- Batman Arkham Origins
- Too Human
- Watch Canine
- Ni no Kuni II
- The King of Fighters Most Impression
- Road Fighter IV
Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca
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