Opinion – Oui, on peut jouer sur Mac

Metro Montreal

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Oui, le Mac est une plateforme de jeu comme une autre, depuis longtemps

Lors de mes pérégrinations sur Fb, je suis tombé sur un publish dans un groupe pour followers d’Apple (oui, je sais) dans lequel un utilisateur posait une easy query : à quoi peut-on jouer sur Mac? Et là, c’est le drame. La boîte de Pandore est ouverte et les one-liners sont légion : « un Mac, ce n’est pas fait pour jouer. », « jouer sur un Mac? lol », ou encore le fameux « il n’y a pas de jeux sur Mac ». Comme dirait Luke Skywalker dans The Final Jedi : « Incroyable, tout ce que tu viens de dire est fake. » Laissez-moi vous expliquer pourquoi et ce que les développeurs peuvent faire pour endiguer cette tendance.

Tout d’abord, ce mythe qui veut que le Mac ne soit pas une plateforme de jeu ne tient pas, historiquement parlant. Saviez-vous que les premiers jeux de Bungie, les fameux Marathon, ont été développés sur et pour le Macintosh? De même, le méga hit Myst des frères Miller est sorti d’abord sur Mac. On peut aussi citer l’audace de Steve Jobs en 1999 qui présentait sur la scène du Macworld, un émulateur business pour jouer à la PlayStation sur son Mac. Enfin, même si c’était un échec cuisant, Apple a sorti une console en 1996 en partenariat avec Bandai dont l’structure était celle d’un Mac de l’époque. Cinq ans avant Microsoft.

Depuis, il est vrai que les jeux vidéo se font plutôt rares sur Mac, les plus récents AAA nécessitant des portages par des entreprises spécialisées. Mais ça ne veut pas pour autant dire qu’ils n’existent pas. Les catalogues de Steam, Origin ou GOG.com en sont remplis.

Pléthore de choix

Si les gros hits comme Name of Obligation, Battlefield ou GTA ne sont pas disponibles sur Mac, il y a tout de même un giant choix. Parmi les gros éditeurs, certains ont choisi de viser un public bien précis. C’est ainsi que EA va proposer surtout des jeux comme les Sims ou SimCity pour Mac. À l’inverse sur Battle.internet on voit que Diablo III est suitable macOS. Ce n’est certes pas le jeu le plus récent, mais c’est un indice (non, Diablo II: Resurrected n’est pas suitable Mac).

Là où on constate que le jeu sur Mac est bel et bien présent, c’est lorsqu’on ouvre des purposes comme Steam ou GOG Galaxy. Encore une fois, on a accès à plein de jeux plus ou moins récents disponibles sur Mac. Boyfriend Dungeon de Kitfox par exemple suggest une model Mac. Comme de nombreux autres.

C’est encore plus vrai depuis l’arrivée d’Apple Arcade en 2019 qui permet de jouer au catalogue sur iPhone, iPad Apple TV et Mac. De ce level de vue, la diversité est encore plus présente avec des jeux comme Fantasian, Skate Metropolis ou NBA 2K21 Arcade Version.

Cependant, là où le Mac brille selon moi, c’est dans le domaine flou de l’émulation. Il existe une poignée d’émulateurs simples d’utilisation qui permettent de jouer à des machines allant de l’Atari 2600 à la Saturn en passant par les bornes d’arcade, la GameCube, la Wii et la Dreamcast. C’est d’une stabilité à toute épreuve avec une compatibilité intégrale des manettes les plus répandues.

Le paradoxe des développeurs

Ce que je ne m’explique pas par contre, c’est l’absence des plus gros hits cités plus hauts. En un sens, la plateforme Macintosh est bien moins étalée en termes de configurations possibles. Que ce soit sur les iMac, MacBook, Mac mini ou Mac Professional, les composants ne divergent que très peu, a fortiori avec l’apparition des puces made in Apple. À l’inverse, les PC peuvent avoir mille et un composants différents qui font varier une configuration du tout au tout et provoquent un sacré casse-tête pour les développeurs.

Si je peux comprendre le parc installé moindre de Macintosh et le relatif désintérêt des développeurs à proposer une model de plus pour leur jeu récent, j’ai un peu plus de mal lorsqu’il s’agit de jeux vieux de 20 ans ou plus. Souvenez-vous lorsque Blizzard avait annoncé, il y a quelque temps à l’arrière, l’arrivée de Diablo sur GOG.com, ce n’était encore une fois que pour Home windows. Pour un jeu sorti en 1996. C’est un comble.

Mon conseil aux développeurs serait donc de penser à l’ensemble de leur public et pas seulement la PC Grasp Race. On existe aussi joueurs Mac et Linux. En plus, Apple vous facilite la vie avec des configurations moins étriquées. La balle est dans votre camp même si on a de quoi s’occuper en attendant.

Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca

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