Près de 350 organismes communautaires, regroupés au sein du Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM), demandent à Québec de leur octroyer rapidement un financement d’urgence en lien avec la pandémie.
Ces derniers ayant obtenu 5,three M$ du premier fonds d’urgence COVID-19 annoncé en avril 2020, alors que les besoins s’élevaient à 18 M$, pour les trois premiers mois de la crise, se trouvent dans des conditions intenables en dépit de leur caractère essentiel, selon le RIOCM.
Un deuxième fonds annoncé en août 2020 au montant de 36 M$ pour les organismes de Montréal (70 M$ pour tout le Québec), n’était accessible que pour les groupes ayant enregistré un déficit d’opération du 13 mars au 30 septembre.
Cette contrainte administrative a exclu d’emblée la majorité des groupes, puisqu’ils ne sont pas autorisés à dépenser des sommes non confirmées. Sans financement, les groupes ont donc coupé des providers au lieu de les multiplier, ajoute le RICOM.
Retard dans le versement de l’aide
En sus de cette contrainte administrative, le retard émis dans le versement de three,three M$ (7 M$ pour l’ensemble du Québec) a été, également, pointé du doigt par le RIOCM.
En effet, l’argent leur a été versé en mars 2021, quelques semaines avant la fin de l’année financière, soit près de 5 mois après la fin de l’admissibilité des dépenses, déplore le RIOCM.
«Les groupes ont besoin d’argent maintenant, qu’ils pourront dépenser dans les 12 prochains mois. La détresse créée par la pandémie ne disparaîtra pas avec la vaccination», martèle Marie-Andrée Painchaud-Mathieu, coordonnatrice au RIOCM.
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