Pascal se défait facilement de Ramallo

Metro Montreal

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TROIS-RIVIÈRES, Qc — S’il n’avait pas le plus grand adversaire qui soit entre les mains, Jean Pascal a néanmoins fait ce qu’il avait à faire pour disposer de Ricardo Marcelo Ramallo en moins de trois rounds au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières.

Après une entrée en matière timide au premier spherical, au cours duquel Ramallo (21-11-1, 15 Okay.-O.) a pu placer ses seuls bons coups de l’affrontement, Pascal (31-Four-1, 18 Okay.-O.) a rapidement pris le contrôle du fight, envoyant son adversaire au plancher trois fois au cours des deux rounds suivants.

C’est d’abord un direct de la droite au corps qui a fait réfléchir l’Argentin de 33 ans pendant huit secondes au deuxième spherical. Au troisième, deux crochets de droite au visage ont envoyé Ramallo au tapis. La deuxième fois, à 1:45, ce dernier a décidé qu’il en avait assez et a laissé l’arbitre procéder jusqu’au compte de 10.

«On voulait déployer mon arsenal graduellement, a indiqué Pascal aux abords du ring. J’ai commencé à le faire à compter du troisième. (…) Je dois exploiter mon expérience, montrer que je suis un vétéran et que je peux boxer de plusieurs façons.»

Certains pourront reprocher à l’ex-champion du monde des mi-lourds du World Boxing Council ce choix d’adversaire pour son retour sur le ring, mais après s’être frotté à Bernard Hopkins — deux fois — Lucian Bute, Yunieski Gonzalez et Sergey Kovalev – deux fois également — à ses neuf derniers combats, on peut facilement lui pardonner cet adversaire de moindre envergure.

Par ailleurs, et ce n’est pas anodin, il s’agissait d’un premier fight pour le tandem Pascal-Stéphan Larouche. Vaut mieux prendre ses repères face à un Ramallo que contre un Kovalev, comme Pascal avait tenté pour son premier — et distinctive — fight sous la gouverne de Freddie Roach.

Larouche s’est d’ailleurs dit très satisfait de cette entrée en matière.

«Mes attentes ont été rencontrées. Je voulais un gars calme, conscient, qui allait utiliser son jab, qui n’aurait pas de perte d’équilibre inutile et courir après son adversaire, a-t-il expliqué. Durant le camp, j’ai remarqué qu’il a souvent fait mal à ses adversaires avec sa droite au corps. (Vendredi) soir, il a fait mal à Ramallo avec ce coup.»

C’était d’ailleurs le premier fight de Pascal depuis sa défaite subie aux mains de Kovalev en janvier dernier. Quant à Ramallo, il en était à un quatrième fight cette année. Il a perdu deux ces trois précédents combats par Okay.-O., dont un aux mains de Robert Stieglitz, et remporté l’autre — de quatre rounds seulement — par décision.

«Jean n’avait rien à gagner contre Ramallo, a enchaîné Larouche. S’il ne lui passait pas le Okay.-O., on aurait dit qu’il est fini. Si Ramallo se fait passer le Okay.-O. trop tôt, il n’est pas bon. Ce que Jean a fait, j’ai trouvé ça ‘clear’. J’ai trouvé qu’il avait de l’attract.»

Pascal et Camille Estephan, propriétaire d’InterBox, souhaitent maintenant répéter l’expérience d’un fight à Trois-Rivières avec un fight en plein air à l’été 2017.


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