Même si le Centre de providers scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSSPI) s’est entendu avec ses transporteurs le 25& août pour le renouvellement des contrats, plusieurs passages d’autobus jaunes ont été régulièrement annulées sur son territoire depuis la rentrée en raison du manque de main-d’œuvre.
«Nous vous demandons […] de venir chercher votre enfant à la sortie des courses.» Voilà la demande qu’a fait le CSSPI à des mother and father d’élèves de l’école& de& la& Belle-Rive par courriel quatre jours de suite dans la semaine du 30 aout. Dans le même message, on annonce l’absence d’autobus scolaire pour ce jour-là sur le circuit que les enfants de ces mother and father empruntent.
Selon le courriel, la trigger de cette annulation est l’absence de main-d’œuvre. Un problème qui ne serait pas isolé, d’après le CSSPI qui, contacté par Métro, évoque «des conditions problématiques vécues pour certains circuits [d’autobus]».
Le CSSPI ajoute que « comme la majorité des secteurs d’activités au Québec, le transport scolaire fait face à une importante pénurie de main-d’œuvre». Il ajoute que si un travailleur ne se présente pas, il est difficile de le remplacer.
Une pénurie d’autobus qui complique la vie des mother and father
L’annulation des autobus scolaires devant ramener les élèves chez eux a été indiqué chaque jour en fin de matinée aux mother and father des élèves concernés. Ces derniers ont donc dû s’organiser pour aller chercher leurs enfants à la sortie des courses, à 15h50.
Sophy Overlook Bélec, mère de famille de Pointe-aux-Trembles, se dit chanceuse de travailler relativement proche de l’école et d’avoir un employeur compréhensif qui lui a permis de partir plus tôt.
Mais le jour où Métro l’a rencontrée, ne souhaitant plus s’absenter du travail, elle avait envoyé son «plus grand», qui fréquente la 1re& secondaire, chercher son fils de 9& ans à l’école pour revenir avec lui à la maison à pied.
Mme Overlook Bélec comprend que la pénurie de main-d’œuvre affecte de plein-fouet le secteur scolaire, mais déplore le fait que le réseau scolaire ne lui offre pas d’autres choices.
Mère monoparentale, elle rappelle que beaucoup de mother and father travaillent au centre-ville et peuvent mettre plus d’une heure et demie en transport collectif pour rentrer à Pointe-aux-Trembles en plus de ne pas forcément avoir des horaires flexibles. La plupart des autres secteurs du CSSPI sont aussi relativement éloignés du centre-ville.
Le CSSPI n’a pas souhaité commenter le nombre de circuits d’autobus affectés par la pénurie de chauffeurs ou l’absence de options proposées. Sur son website net, le CSSPI conseille tout de même aux mother and father de donner des directions aux enfants au cas ou l’autobus scolaire ne passe pas et les encourage à télécharger l’software mTransport pour faire le suivi des véhicules scolaires.
Comments