Place au 35e Concours ESTim de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal

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La communauté d’affaires de l’est de Montréal s’est réunie le 30 novembre, au Conseil des arts de Montréal, pour lancer la 35e édition du Concours ESTim. Organisé par la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM), ce concours offre une reconnaissance publique aux entreprises et organisations bâtisseuses.

Hormis l’facet recrutement de la soirée, c’est l’event de faire d’une pierre deux coups et de «reconnecter avec tous les collègues, les amis et le réseau d’affaires de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal», croit Geneviève Langlois, membre du conseil d’administration de la CCEM.

«C’est le b.a.-ba du développement des affaires, renchérit le directeur régional et associé du Groupe GÉOS, Serge Hébert. C’est un bon combine de différents varieties d’entreprises, de différentes tailles d’entreprises.»

En effet, toutes les entreprises du territoire de la CCEM, qui s’étend du boulevard Saint-Laurent jusqu’à la pointe de l’île de Montréal, sont invitées à participer au concours ESTim. L’inclusivité de l’événement contribue particulièrement à son attrait, selon le président-directeur général de la CCEM, Jean-Denis Charest.

«J’ai vu des entreprises accompagnées de leurs employés au Gala ESTim être tellement fières d’y être reconnues aux côtés de grosses firms comme Desjardins, et dire ‟moi, avec ma petite entreprise, qui est sur la rue Jean-Talon, je suis dans le même concours que des grandes entreprises”. Ça montre le respect qu’on a pour nos pairs.»

L’Est résilient

Quiconque désire faire le saut dans le monde des affaires devra faire face à la gestion de crise. «Les prix ESTim, c’est un peu ça, c’est de rendre hommage à des gens qui se lèvent dans des moments de crise, puis de rendre hommage aux gens qui bâtissent le territoire», explique Jean-Denis Charest.

Bien qu’il s’agisse d’un passage obligé, ce dernier souligne toutefois la résilience particulière des gens de l’Est, qui font face à un défi de taille.

«C’est sûr qu’avec notre base économique, en ayant un port au niveau des manufacturiers, au niveau de l’industrie, on n’a rien à envier à personne, puis on a un positionnement extrêmement stratégique. Le défi de l’est, c’est qu’il est enclavé. Donc, si on peut désenclaver l’est de Montréal, on va libérer le potentiel entrepreneurial de nos commerçants.»

Le président de la CCEM voit donc d’un bon œil le développement structurant de transport collectif dans la métropole, comme le prolongement de la ligne bleue et le service rapide par bus (SRB) Pie-IX, qui permettra aux entreprises et organisations, selon lui, d’attirer plus de shoppers et d’employés.

Dans l’intervalle, ces derniers devront continuer d’consumer de leur créativité, ce qu’ils ont l’habitude de faire, souligne M. Charest.

«Malgré le fait qu’ils soient enclavés, on a des commerçants qui innovent, on a des artères commerciales qui sont extrêmement fortes. Cela oblige les entreprises et les organisations de l’est de Montréal à être encore plus créatives. Ce n’est pas nécessairement négatif parce qu’elles deviennent plus résilientes, plus innovantes. C’est ça que le Concours ESTim tente de mettre de l’avant: regarder les gagnants des dernières années.»

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