Criminalité, déclin économique, itinérance… Face aux nombreuses difficultés qui accablent leur quartier aujourd’hui, les membres de la Société de développement business (SDC) du Village tirent, une fois de plus, la sonnette d’alarme.
Accompagnée d’une lettre ouverte dépeignant une bien sombre picture du quartier coloré, le regroupement lance une pétition réclamant au ministre des Providers sociaux Lionel Carmant, la création d’un comité everlasting intergouvernemental sur les enjeux «qui menacent la survie du Village». Cette pétition est marrainée par la députée solidaire, Manon Massé.
«Depuis plusieurs mois, voire depuis plusieurs années, plus grand-chose ne brille dans le Village. Nous éteignons plutôt des feux et luttons constamment contre divers enjeux explosifs. Aujourd’hui, les nombreux problèmes qui enflent dans le quartier rongent le ethical de nos membres et mettent à mal plusieurs de nos initiatives et projets. Seule et avec les ressources dont elle dispose, notre SDC ne peut pas intervenir face à l’envergure de la disaster», alerte la directrice générale de la SDC du Village, Gabrielle Rondy.
Sentiment d’impuissance
Dans sa lettre ouverte intitulée, «Le statu quo n’est plus une choice pour le Village», la SDC décrit une «zone sinistrée», paralysée par les travaux, minée par des problèmes d’insalubrité, de criminalité et plus largement, par une «crise sociale et humanitaire». La Société, qui se dit impuissante face à la gravité de la state of affairs, lance un cri du cœur.
Elle évoque, en symbole de cette crise, la récente fermeture du mythique magasin Archambault qui a illuminé l’intersection des rues Berri et Sainte-Catherine& pendant de nombreuses années. Avant de concéder qu’elle a le sentiment d’être dans une deadlock et ne sait plus à quels moyens recourir.
«Jour après jour, les commerçant·e·s du Village sont les premiers répondants, impuissants, face à cette crise qui génère de la misère humaine sous toutes ses formes. Appels au 311, appels au 911, lettres ouvertes, questions au conseil d’arrondissement, messages sur les réseaux sociaux, messages aux journalistes : plus personne ne sait où se tourner pour que les choses changent réellement dans le Village».
Remark faire briller le Village, dont les enjeux liés à la cohabitation, à l’itinérance et à la criminalité ternissent l’expérience de toustes?
Gabrielle Rondy, la directrice générale de la SDC du Village.
Appel à l’aide
La SDC exhorte les différentes entités concernées par les enjeux qui touchent le Village à intervenir, afin que ce dernier puisse connaitre de meilleurs jours. Elle pointe notamment du doigt le gouvernement provincial pour la query de l’itinérance et la municipalité pour les problèmes liés à la sécurité.
«Le Village doit redevenir un espace d’épanouissement pour toutes les communautés 2SLGBTQ+, bien évidemment, et un secteur de développement économique, social et culturel au cœur de notre métropole», soutient-elle.&
Le regroupement met aussi sur la desk l’idée d’un redécoupage de son territoire, l’actuel étant déconnecté de la réalité économique du quartier, selon la SDC.& Du même souffle, cette dernière invite les entreprises qui ne sont pas encore membres à intégrer le collectif afin que les voix s’unissent pour «réclamer des interventions à la hauteur des besoins».
«Nous invitons les entreprises, qui ne font actuellement pas partie de la SDC, mais qui sont dans ce quadrilatère (de Saint-Hubert à De Lorimier, entre les rues Robin et René-Lévesque), à nous contacter, afin de joindre nos voix», demande l’affiliation.
Célébrant l’histoire du quartier, son ouverture et ses valeurs d’inclusion, ainsi que les personnes qui l’ont bâti, la SDC martèle que le Village doit «retrouver son rôle essential d’espace sécuritaire et de phare de développement socioéconomique effervescent, audacieux, créatif et résilient».
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