Plusieurs étudiants en pharmacie sans stage

Metro Montreal

Metro / Metro Montreal 137 Views 0

Un nombre élevé d’étudiants en pharmacie des universités Laval et de Montréal n’arrivent pas à trouver de lieu de stage pour cet hiver. Cette state of affairs inquiète les deux associations étudiantes des programmes de pharmacie au Québec.

Le quart de la formation des étudiants en pharmacie est constitué de levels. Tout retard dans cette forme d’apprentissage a donc un influence sur le second de l’obtention du diplôme des étudiants et sur leur entrée sur le marché du travail, déplorent l’Affiliation des étudiants en pharmacie de l’Université de Montréal (AÉPUM) et l’Affiliation Générale des Étudiants en Pharmacie (AGEP) de l’Université Laval.

À l’Université de Montréal, environ 50 levels sur 110 qui devaient débuter le 9 janvier 2017 sont actuellement compromis, a affirmé Nicolas St-Onge, le président de l’AÉPUM. «Plusieurs étudiants ne sauront pas pendant la période des Fêtes où ils seront en janvier, s’ils vont avoir un stage ou non», poursuit-il.

À l’Université Laval, ce sont 30% des étudiants (soit environ 200) qui n’ont pas d’endroit pour effectuer leurs levels pendant la session d’hiver 2017, a confirmé de son côté le président de l’AGEP Raphaël Gagnon-Paradis.

Les désistements des pharmaciens maitres de stage surviennent en lien avec les coupes qui affectent le domaine de la pharmacie «communautaire» (ou «de quartier»).

«Les pharmaciens ont de plus en plus de pressions financières, a précisé M. St-Onge. On l’a vu, certaines ont réduit leur personnel, d’autres ont réduit leurs heures d’ouverture. Dans cette optique, c’est sûr que les pharmaciens ont pris comme motion de couper en premier dans les actes bénévoles, comme l’encadrement des levels, pour assurer la pérennité de leur pharmacie.»

«On est solidaires des pharmaciens, a souligné M. Gagnon-Paradis. On comprend à quelque half ce que les pharmaciens veulent faire malgré les contrecoups qu’on subits.»

La semaine dernière, les deux facultés de pharmacie de la province avaient sonné l’alarme à propos de la suspension des levels des étudiants. Dans un communiqué diffusé le 5 décembre, elles avaient reconnu qu’«un climat tendu subsiste depuis maintenant deux ans et trouve son origine dans l’adoption de divers projets de loi à l’Assemblée nationale», mettant «en péril la formation de la relève en pharmacie».


Comments