Le taux de ponctualité des autobus de la Société de transport de Montréal (STM) est en diminution constante depuis le début de l’année 2022, ayant atteint un plancher de 76,eight% en septembre.
La chief de l’opposition officielle au conseil municipal, Chantal Rossi, a dénoncé l’augmentation des retards lors de la période de questions de l’assemblée du conseil municipal, plus tôt cet après-midi.
«[Alors que] l’administration [Plante] et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain invitent les gens à revenir au centre-ville tout en délaissant l’auto solo, on apprend que l’autobus est en retard une fois sur quatre», a-t-elle déploré.
Pour donner le goût aux automobilistes de délaisser le confort de leur voiture, il faut leur offrir des options de rechange efficaces et compétitives.
Chantal Rossi, chief de l’opposition officielle au conseil municipal
Le taux de ponctualité des autobus de la STM était de 86,6% en janvier 2022, avant de baisser à 80,four% en juillet et à 79,9% en août. Ce taux s’est maintenu au-dessus de 80% tout au long de l’année 2021.
La STM défend son réseau
Le président du conseil d’administration de la STM, Éric Alan Caldwell, a tenu à souligner les mesures prises par la STM pour améliorer la qualité de ses providers.
«Notre capacité à déplacer les gens, à offrir un bon service, [à offrir] une prévisibilité dans les transports nous pousse à […] investir dans nos infrastructures, dans l’achat d’autobus», a-t-il défendu.
M. Caldwell a aussi fait référence au Mouvement bus annoncé par la STM à l’été 2021, «pour plus de voies réservées, pour une meilleure intégration de la place de l’autobus dans nos villes».
Celui qui est également conseiller municipal pour Mercier–Hochelaga-Maisonneuve a toutefois reconnu que le réseau de transport collectif faisait face à de nombreux défis «avec la reprise de la congestion à Montréal», notamment celui d’«extraire [les] autobus du trafic pour [leur] donner un avantage concurrentiel».
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